Le Gardien de mon frère
My brother's keeper
Trad. de l'anglais (Irlande) par Anne Grieve. Préface de Thomas Stearns Eliot, introduction de Richard Ellmann
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Stanislaus Joyce, le frère de James Joyce, de trois ans son cadet, a été jusqu'à l'âge de trente ans son compagnon inséparable. Grâce au journal qu'il a tenu toute sa vie, grâce aussi à sa mémoire extraordinaire, Stanislaus a pu, quelques années après la mort de James, en
1941, écrire ce livre de souvenirs d'enfance et de jeunesse qui couvre la période 1882-1905. Il raconte de nombreuses anecdotes sur leur
famille, leur vie d'écolier et d'étudiant. Les deux frères avaient deux tempéraments aussi différents que possible. James avait trouvé en Stanislaus un interlocuteur toujours disponible, pénétré d'une admiration sans bornes, mais clairvoyant et honnête. Il l'avait surnommé sa
«pierre à aiguiser». Stanislaus a fait un portrait de jeunesse frappant de James, montrant sa volonté inflexible, son acharnement au travail et sa foi inébranlable en sa vocation d'artiste. Ce livre de souvenirs s'arrête à la vingt-deuxième année de James Joyce et a été interrompu par la mort de Stanislaus, en 1955.