Le Chevalier au lion
précédé d'Érec et Énide
Version en prose moderne par André Mary
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Les deux romans de Chrétien de Troyes, le charmant Érec et Énide et Le Chevalier au lion, considéré comme son chef-d'œuvre, traitent l'un et l'autre du mariage vu sous deux aspects différents.
Dans le premier, le hasard met en présence le jeune chevalier Érec de la belle et douce Énide dont il s'éprend. Les noces des deux amoureux ont lieu avec le défilé plaisant des rois, des nains et des géants de la fable celtique. Mais le beau chevalier s'oublie dans les bras de sa femme, les barons murmurent, l'accusent de renoncement aux armes, ce qui était bien la pire insulte pour un chevalier. Érec repart donc affronter les aventures accompagné d'Énide, qui le suit sans mot dire à travers mille périls. Après de nombreux exploits, après avoir subi plusieurs épreuves redoutables, Érec est jugé digne d'être couronné roi, de recueillir l'héritage de son père et de vivre paisible et honoré dans son royaume.
Dans Le Chevalier au lion, Chrétien de Troyes raconte les angoisses et les tribulations d'un chevalier en proie à la fureur amoureuse, son amour-propre cédant devant le caprice de la dame. Ivain, le Chevalier au lion, meurtrier d'un autre chevalier, s'éprend de sa veuve, Laudine. Elle consent à l'épouser, mais, égoïste et capricieuse, elle impose à son mari une longue pénitence et des humiliations nombreuses. Et ce n'est que lorsque l'intérêt le lui commande qu'elle consent à octroyer son pardon. Cette histoire se déroule dans le merveilleux cadre de la forêt de Brocéliande et de sa fontaine magique.
Ces deux histoires, qui contiennent toutes les singularités de la féerie bretonne, rassemblent des thèmes populaires déjà incorporés à la légende d'Arthur. Mais c'est Chrétien de Troyes qui leur a donné leur caractère propre par une certaine façon de conter mystérieuse et captivante.
Dans le premier, le hasard met en présence le jeune chevalier Érec de la belle et douce Énide dont il s'éprend. Les noces des deux amoureux ont lieu avec le défilé plaisant des rois, des nains et des géants de la fable celtique. Mais le beau chevalier s'oublie dans les bras de sa femme, les barons murmurent, l'accusent de renoncement aux armes, ce qui était bien la pire insulte pour un chevalier. Érec repart donc affronter les aventures accompagné d'Énide, qui le suit sans mot dire à travers mille périls. Après de nombreux exploits, après avoir subi plusieurs épreuves redoutables, Érec est jugé digne d'être couronné roi, de recueillir l'héritage de son père et de vivre paisible et honoré dans son royaume.
Dans Le Chevalier au lion, Chrétien de Troyes raconte les angoisses et les tribulations d'un chevalier en proie à la fureur amoureuse, son amour-propre cédant devant le caprice de la dame. Ivain, le Chevalier au lion, meurtrier d'un autre chevalier, s'éprend de sa veuve, Laudine. Elle consent à l'épouser, mais, égoïste et capricieuse, elle impose à son mari une longue pénitence et des humiliations nombreuses. Et ce n'est que lorsque l'intérêt le lui commande qu'elle consent à octroyer son pardon. Cette histoire se déroule dans le merveilleux cadre de la forêt de Brocéliande et de sa fontaine magique.
Ces deux histoires, qui contiennent toutes les singularités de la féerie bretonne, rassemblent des thèmes populaires déjà incorporés à la légende d'Arthur. Mais c'est Chrétien de Troyes qui leur a donné leur caractère propre par une certaine façon de conter mystérieuse et captivante.