Le Chat et le Diable
Trad. de l'anglais (Irlande) par Jacques Borel
Gallimard
Parution
«Joyce, auteur d’un livre pour les enfants, qui le croirait? Aussi n’est-ce pas tout a fait de cela qu’il s’agit. Ce conte est bien un conte, mais c’est également une lettre adressée par Joyce en 1936 à son petit-fils Stephen. Le prétexte? Un cornet de bonbons en forme de chat. Et Joyce raconte au petit Stevie l’histoire d’un autre chat : celui de Beaugency, que le Diable dut bien se contenter d’emmener se chauffer avec lui au lieu de la brave âme escomptée pour prix d’un pont diaboliquement construit en l’espace d’une nuit. Grand-père tendre et malicieux, l’auteur de Finnegans Wake laisse pointer un bout d’oreille : ce Diable parle «diababélien» avec un fort accent de Dublin.»
Jacques Borel.