Journaliers
V
Le Bien du Mal
(1960)
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Voici le tome V de ces Journaliers queles lecteurs de Jouhandeau attendent avec d'autant plus d'impatience que leur parution
régulière finit par épouser le rythme tyrannique du temps. Qu'il s'attarde à l'analyse des faits les plus modestes, une promenade avec sa chienne Lorette, ou à rapporter les propos d'un étrange fiancé de Céline, sa fille adoptive, qu'il rappelle les plus anciens souvenirs ou un passé immédiat, c'est toujours avec une élégance qui donne à son verbe et à ses gestes une sorte de bonne humeur qui lui est propre.
Mais ce qui surprend davantage dans ce volume, c'est qu'on y ait affaire à une chronique imprévisible, sans que le titre Le Bien du Mal (Et toujours tirer le Bien du Mal en est l'épigraphe) cesse d'y être de la première à la dernière ligne parfaitement justifiée.
Mais ce qui surprend davantage dans ce volume, c'est qu'on y ait affaire à une chronique imprévisible, sans que le titre Le Bien du Mal (Et toujours tirer le Bien du Mal en est l'épigraphe) cesse d'y être de la première à la dernière ligne parfaitement justifiée.