Le bel été
. Trois romans
La bella estate
Première parution en 1955
Nouvelle édition en 2014
Gallimard
Parution
« À cette époque-là, c’était toujours fête. Il suffisait de sortir et de traverser la rue pour devenir comme folles, et tout était si beau,
spécialement la nuit, que, lorsqu’on rentrait, mortes de fatigue, on espérait encore que quelque chose allait se passer, qu’un incendie
allait éclater, qu’un enfant allait naître dans la maison ou, même, que le jour allait venir soudain et que tout le monde sortirait dans la rue et que l’on pourrait marcher, marcher jusqu’aux champs et jusque de l’autre côté des collines. »
Le bel été est celui de Ginia, une jeune ouvrière de Turin qui vit son adolescence comme une «fête» – elle se promène avec ses amies et va danser, se rêve femme. Amelia, plus mûre et plus délurée, l’introduit dans un milieu d’artistes peintres où elle pose nue pour Guido. Influencée par Amelia, Ginia se perd de plus en plus : Le bel été n’est pas le récit de l’innocence mais celui de sa perte.
Le bel été est celui de Ginia, une jeune ouvrière de Turin qui vit son adolescence comme une «fête» – elle se promène avec ses amies et va danser, se rêve femme. Amelia, plus mûre et plus délurée, l’introduit dans un milieu d’artistes peintres où elle pose nue pour Guido. Influencée par Amelia, Ginia se perd de plus en plus : Le bel été n’est pas le récit de l’innocence mais celui de sa perte.