La Volonté du Roi Krogold suivi de La Légende du Roi René - Louis-Ferdinand Céline
Louis-Ferdinand Céline
Lire un extraitLire un extrait Télécharger la couverture

La Volonté du Roi Krogold

suivi de La Légende du Roi René
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Les manuscrits mis au jour en 2021 ont confirmé l’importance aux yeux de Céline de sa « légende gaélique… mi-rime mi-prose », récit de la guerre menée par le Roi Krogold contre le prince félon Gwendor, du meurtre du procureur Morvan par le trouvère Thibaut et de la passion de Joad pour la belle Wanda — et dont les épisodes principaux se déroulent entre Bretagne et Scandinavie, dans un décor de « Moyen Âge d’opéra ».
L’écrivain, faute d’avoir pu la publier, en inséra le récit fragmenté et parfois halluciné dans Mort à crédit (1936), ainsi que dans Guerre et dans Londres. Mais il continua ensuite d’y travailler, sans toutefois parvenir à y mettre un point final. Céline restera dépité du peu de considération dans laquelle on tenait sa manière « épique et bardique », laquelle avait donné lieu à cette mythologie portative, « lyrique et ironique », qui ne renfermait pas moins de sens à ses yeux que ses écrits d’inspiration romanesque.
Car ces histoires hautes en couleur sont écrites pour frapper les esprits et toucher les cœurs ; elles accompagnent la méditation de l’écrivain sur l’existence et la mort, le corps et l’âme, ainsi que sur les pouvoirs ambigus du poète à l’égard de la finitude humaine.
La présente édition réunit les deux seules versions connues à ce jour de la légende, inédites et inégalement inachevées : l’une datant de la première moitié des années 1930, La Légende du Roi René ; l’autre, La Volonté du Roi Krogold, écrite en 1939 et 1940.

« Aussi inattendus que stupéfiants, ces deux textes sont une "romance", une variation d’inspiration médiévale à laquelle Céline tenait beaucoup. Deux textes sonores, faisant la part belle aux insultes et à la cruauté, aux "sarabandes", au fantastique
merveilleux et aux personnages. »
Télérama

« Céline voyait dans ce conte la source occultée de son œuvre, une sorte de talisman qui l’aurait protégé à distance. »
Le Point

« Par ces deux récits se dessinent encore plus précisément les ambitions romanesques de l’auteur. »
La Croix

« Quels plaisirs de lecture ! »
Lire Magazine littéraire

Lire un extrait