La vague qui passe

The moon is feminine
Trad. de l'anglais par Linda Russ
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Depuis Légende, livre inoubliable qui a fait connaître et aimer ici le nom de Clémence Dane, le public français attend impatiemment la parution de ses nouvelles œuvres. Régiment de femmes ne l'a pas déçu, mais depuis, l'attente a été longue. Tous ses fidèles qui ont eu la joie de rencontrer Clémence Dane à Paris au printemps dernier seront enchantés par La vague qui passe. On peut dire que ce livre est le chef-d'œuvre de la fantaisie et de la véracité historique.
Ayant lu un jour dans les registres de Brighton qu'il avait existé au début du XIXᵉ siècle un homme, Henry Cope, qu'on appelait : «l'Homme Vert», l'auteur a cherché dans tous les Mémoires du temps de savoir qui pouvait être cet «Homme Vert». Il n'y a pas eu en effet un livre à cette époque qui ne parlât de «l'Homme Vert» mais qui était-ce? Clémence Dane qui est passionnée du folklore breton y a trouvé «La Légende des enfants verts» qui pourrait peut-être expliquer cet étrange personnage.
Il en est résulté un rornan qui est en même temps le tableau le plus minutieusement exact de Brighton pendant les guerres napoléonniennes à l'époque du Roi George, et une légende poétique. Le tout réuni par sa fantaisie étincelante.
Mais ce qui prime peut-être dans ce livre est la lutte entre Molly, la femme qui aime Henry Cope et qui voudrait lui donner toutes les joies d'un amour humain et normal, et cet étrange descendant des Enfants Verts : «Le Bohémien des Mers.» Si Molly succombe, son amour est quand même celui qui survit. Il explique la fin de vie lamentable de celui qui n'a pas su choisir entre le réel et l'imaginaire.
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