Collection Hors série Littérature
Gallimard
Parution
On se souvient d’une pièce qui remporta un vif succès à Paris, il y a quelques années sous le titre : Le procès de Mary Dugan. Le public assistait au déroulement d’un procès américain et à la mise en liberté de l’accusée ; son frère était son avocat, et divers autres personnages aux fonctions définies auprès du tribunal intervenaient passionnellement dans l’action.
La Toque noire évoque cette pièce, pour la forme tout au moins. L’accusée, par son charme, par les circonstances un peu équivoques qui accompagnent le crime dont on l’accuse, prend au jeu son avocat, et celui-ci oublie bientôt le procès pour ne plus penser qu’à la femme. Le Président du Tribunal, «Le seigneur Justice» comme on dit en Angleterre, est un redoutable investigateur ; mais il trahit un déséquilibre profond et des tares incompatibles avec l’exercice de sa magistrature, que l’atmosphère des débats ne tarde pas à mettre en lumière. L’accusée, enfin, apprend combien chancelants sont les arguments qui feront pencher la balance et entreprend de s’appuyer sur les défaillances des hommes qui l’entourent pour échapper à la potence.
Le roman a un grand avantage sur la pièce : c’est que le lecteur est mis avant le déroulement des événements, en présence des passions qui vont s’affronter. Il peut suivre minute par minute le combat haletant et définitif.
Le roman de Robert Hichens a été adapté pour le public français par Joseph Kessel qui a voulu mettre son grand talent au service de ce livre anglais.
La Toque noire évoque cette pièce, pour la forme tout au moins. L’accusée, par son charme, par les circonstances un peu équivoques qui accompagnent le crime dont on l’accuse, prend au jeu son avocat, et celui-ci oublie bientôt le procès pour ne plus penser qu’à la femme. Le Président du Tribunal, «Le seigneur Justice» comme on dit en Angleterre, est un redoutable investigateur ; mais il trahit un déséquilibre profond et des tares incompatibles avec l’exercice de sa magistrature, que l’atmosphère des débats ne tarde pas à mettre en lumière. L’accusée, enfin, apprend combien chancelants sont les arguments qui feront pencher la balance et entreprend de s’appuyer sur les défaillances des hommes qui l’entourent pour échapper à la potence.
Le roman a un grand avantage sur la pièce : c’est que le lecteur est mis avant le déroulement des événements, en présence des passions qui vont s’affronter. Il peut suivre minute par minute le combat haletant et définitif.
Le roman de Robert Hichens a été adapté pour le public français par Joseph Kessel qui a voulu mettre son grand talent au service de ce livre anglais.