La petite gare et autres nouvelles
Trad. du russe par Robert Philippon
Gallimard
Parution
«La petite gare, qui donne son nom au recueil de nouvelles que voici, est le premier récit de Kazakov. Faut-il rattacher sa littérature à celle de Tourguéniev? Faut-il la rattacher plutôt à celle de Tchékhov? De l'un et de l'autre, Kazakov tient à la fois un certain sentiment du rêve et de "l'arrière-texte". En tout cas, il préfère suggérer à démontrer, décrire à enseigner: ce qui le caractérise, c'est qu'avec lui on entre de plain-pied dans un monde déjà donné, dont les institutions après quarante années, ont pris, pour les hommes d'une génération qui n'en a jamais connu d'autres, le caractère même du paysage. Il lui suffit d'une nuit à la chasse, d'un matin à la pêche, pour faire vivre des personnages, ouvrir la porte de tout un monde. Il dit que chacun de ses récits est construit "comme s'il avait une tonalité musicale particulière".
À cette tonalité s'ajoute la poésie particulière du Grand Nord, de la région d'Arkhangelsk, des bords de la Dvina septentrionale. Mais aussi celle des rues de Moscou, et simplement de la jeunesse.»
Aragon.
À cette tonalité s'ajoute la poésie particulière du Grand Nord, de la région d'Arkhangelsk, des bords de la Dvina septentrionale. Mais aussi celle des rues de Moscou, et simplement de la jeunesse.»
Aragon.