Gallimard
Parution
La paie du samedi a pour cadre historique les années de l’immédiat après-guerre et aborde le problème de la difficile réinsertion des partisans dans la vie civile.
À travers la Résistance, le jeune Ettore a connu l’ivresse de l’aventure au milieu des dangers. Mais une fois l’ennemi vaincu, lorsque revient la paix, comment se résigner à la monotonie des jours? Comment prendre le chemin de l’usine après la rude saison des embuscades et des combats?
Ettore cède aux mirages d’un substitut de vie guerrière et se joint à un groupe de forbans bien organisés. Ils parcourent le Piémont, se livrent à des trafics clandestins et exercent leur chantage sur des personnes compromises avec le régime déchu. Au bout de quelques mois, cependant, l’amour qu’il éprouve pour Vanda oblige Ettore à sortir de l’impasse dans laquelle il s’est engagé. Il s’apprête à donner congé aux rêves de sa jeunesse quand un stupide accident tranche net le récit. La réadaptation aurait-elle été impossible, ou, plus largement, l’homme est-il, quoi qu’il fasse, soumis à un destin aveugle?
«Ce n’est pas le moindre mérite de ce livre que d’être un document de l’histoire d’une génération», écrivait Italo Calvino en 1950, après avoir lu le manuscrit de La paie du samedi. Ce roman nous touche aujourd’hui par sa dimension d’éternelle humanité. On aimera aussi la frappe du style, sa vigoureuse concision.
À travers la Résistance, le jeune Ettore a connu l’ivresse de l’aventure au milieu des dangers. Mais une fois l’ennemi vaincu, lorsque revient la paix, comment se résigner à la monotonie des jours? Comment prendre le chemin de l’usine après la rude saison des embuscades et des combats?
Ettore cède aux mirages d’un substitut de vie guerrière et se joint à un groupe de forbans bien organisés. Ils parcourent le Piémont, se livrent à des trafics clandestins et exercent leur chantage sur des personnes compromises avec le régime déchu. Au bout de quelques mois, cependant, l’amour qu’il éprouve pour Vanda oblige Ettore à sortir de l’impasse dans laquelle il s’est engagé. Il s’apprête à donner congé aux rêves de sa jeunesse quand un stupide accident tranche net le récit. La réadaptation aurait-elle été impossible, ou, plus largement, l’homme est-il, quoi qu’il fasse, soumis à un destin aveugle?
«Ce n’est pas le moindre mérite de ce livre que d’être un document de l’histoire d’une génération», écrivait Italo Calvino en 1950, après avoir lu le manuscrit de La paie du samedi. Ce roman nous touche aujourd’hui par sa dimension d’éternelle humanité. On aimera aussi la frappe du style, sa vigoureuse concision.