La musique et la transe
. Esquisse d'une théorie générale des relations de la musique et de la possession
Première parution en 1980
Préface de Michel Leiris
Nouvelle édition revue et augmentée en 1990
Gallimard
Parution
Que ce soit en Sibérie ou en Terre de Feu, au ViêtNam, en Italie ou au Brésil, dans l’Antiquité ou de nos jours, la musique est partout associée à la transe. Pourquoi ?
En fait, les relations qu’entretient la musique avec la transe sont des plus variées et parfois des plus contradictoires. S’il arrive souvent qu’elle la déclenche — ou plutôt semble la déclencher —, il est également fréquent qu’elle l’apaise. Ces contradictions ne se comprennent qu’en situant l’action de la musique — ses « effets » — non seulement dans la dynamique du vécu de la transe, mais encore dans celle du rituel qui en est le lieu.
Plusieurs grands types de transe, fondés sur autant d’imaginaires différents, se dessinent peu à peu au cours de l’ouvrage. De son côté, la musique y est considérée tour à tour sous l’aspect de ses instruments, de ses pratiques, de sa symbolique et de ses exécutants.
En fait, les relations qu’entretient la musique avec la transe sont des plus variées et parfois des plus contradictoires. S’il arrive souvent qu’elle la déclenche — ou plutôt semble la déclencher —, il est également fréquent qu’elle l’apaise. Ces contradictions ne se comprennent qu’en situant l’action de la musique — ses « effets » — non seulement dans la dynamique du vécu de la transe, mais encore dans celle du rituel qui en est le lieu.
Plusieurs grands types de transe, fondés sur autant d’imaginaires différents, se dessinent peu à peu au cours de l’ouvrage. De son côté, la musique y est considérée tour à tour sous l’aspect de ses instruments, de ses pratiques, de sa symbolique et de ses exécutants.