Son ami Waclaw part alors sur ses traces : d’abord dans son village de Hongrie, puis vers le Sud, jusqu’aux côtes africaines et l’Italie, dans un cheminement qui convoque le souvenir, faisant résonner à la fois la beauté des lieux et la déchirure des cœurs. Au gré des paysages, c’est le portrait d’une vie qui se dessine, entre déracinement et ports d’attache, entre chagrin et élan d’amour.
Ce premier roman d’Anja Kampmann condense en une force poétique la quête d’un homme sur les traces de son ami perdu et un périple à travers des contrées comme autant de miroirs de l’âme. Grâce à une langue à l’écoute des sensations, La montée des eaux nous convie à sillonner avec ses personnages les nombreux territoires de la solitude, mais nous indique également sur quels rivages peut poindre la lumière.