La Guerre carliste
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
La Guerre carliste se compose d’une trilogie qui a paru en Espagne en 1908 et en 1909. Au début du premier volume intitulé Les Croisés du Roi, le Marquis de Bradomín arrive en Galice, dans la petite ville de Viana del Prior. Il vient chercher de l’argent pour financer la guerre que la présence du prétendant, Don Carlos, a rallumée en 1872. Décidé à vendre son palais, le Marquis de Bradomín sollicite l’aide du clergé qui répond à sa demande avec enthousiasme. Mais le conspirateur légitimiste a une autre affaire à régler : il est chargé de faire passer en Navarre un dépôt de fusils caché dans un couvent et sur le point d’être découvert. Autour du Marquis de Bradomín participent à l’action Don Juan Manuel Montenegro, son fils, le beau cadet Cara de Plata, et tous les paysans et petites gens de Galice.
Dans le second volume – La Lueur du brasier – l’action se déroule en Navarre. Cara de Plata vient d’arriver en compagnie de deux religieuses qui vont rejoindre les troupes du roi pour soigner les blessés. Un curé, Don Juan Manuel Santa Cruz, a abandonné l’Église pour faire la guerre et devient le personnage principal de ce récit où les combats entre partisans carlistes et soldats du gouvernement alternent avec des péripéties romanesques.
Ce prêtre-guerrier, cruel et despotique, apparaît dans la troisième partie intitulée Comme un vol de gerfauts… À partir de l’attaque de la petite ville d’Otraïn, où le rejoignent les troupes de Miquelo Egoscué, un autre chef de bande, il occupe le centre de la scène.
Le tableau d’ensemble de cette trilogie de la guerre carliste, à la fois barbare et lyrique, donne une profonde impression de vérité : on y retrouve l’atmosphère de la guerre civile, les paysages et les coutumes des habitants des provinces basques et navarraises. La plupart des personnages de cette vaste fresque baroque, où l’Histoire est étroitement mêlée à la fiction, apparaîtront dans les œuvres postérieures de l’auteur et tout particulièrement dans son théâtre.
Dans le second volume – La Lueur du brasier – l’action se déroule en Navarre. Cara de Plata vient d’arriver en compagnie de deux religieuses qui vont rejoindre les troupes du roi pour soigner les blessés. Un curé, Don Juan Manuel Santa Cruz, a abandonné l’Église pour faire la guerre et devient le personnage principal de ce récit où les combats entre partisans carlistes et soldats du gouvernement alternent avec des péripéties romanesques.
Ce prêtre-guerrier, cruel et despotique, apparaît dans la troisième partie intitulée Comme un vol de gerfauts… À partir de l’attaque de la petite ville d’Otraïn, où le rejoignent les troupes de Miquelo Egoscué, un autre chef de bande, il occupe le centre de la scène.
Le tableau d’ensemble de cette trilogie de la guerre carliste, à la fois barbare et lyrique, donne une profonde impression de vérité : on y retrouve l’atmosphère de la guerre civile, les paysages et les coutumes des habitants des provinces basques et navarraises. La plupart des personnages de cette vaste fresque baroque, où l’Histoire est étroitement mêlée à la fiction, apparaîtront dans les œuvres postérieures de l’auteur et tout particulièrement dans son théâtre.