La France imaginée
. Déclin des rêves unitaires ?
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2011
Imaginer la France, de la Révolution à nos jours, c'est rencontrer immédiatement les passions rivales pour l'uniformisation. Toutes s'affrontent dans leur volonté de rendre la société homogène. Entre Sieyès et Joseph de Maistre, le libéralisme à la Tocqueville se trouve réduit à la portion congrue : le pluralisme des cultures, des territoires, des intérêts et même des langues demeure illégitime.
De nos jours, imaginer la France ne va plus de soi tant les identifications rivales, les allégeances locales ou encore les mémoires et les cultures s'affrontent, au moment où l'État et l'Église, les deux vieux lutteurs, déposent les armes ; où le projet républicain renonce à l'utopie et le peuple catholique à son intransigeance. Les clivages jadis tenus pour intangibles s'effritent, le local devient central. La France hésite entre l'acquisition du pluralisme et le basculement dans l'inconnu, invention d'une identité où le sang et l'ethnicité joueraient un rôle nouveau.
De nos jours, imaginer la France ne va plus de soi tant les identifications rivales, les allégeances locales ou encore les mémoires et les cultures s'affrontent, au moment où l'État et l'Église, les deux vieux lutteurs, déposent les armes ; où le projet républicain renonce à l'utopie et le peuple catholique à son intransigeance. Les clivages jadis tenus pour intangibles s'effritent, le local devient central. La France hésite entre l'acquisition du pluralisme et le basculement dans l'inconnu, invention d'une identité où le sang et l'ethnicité joueraient un rôle nouveau.