La Danse sacrale
La consagración de la primavera
Première parution en 1980
Trad. de l'espagnol (Cuba) par René L.-F. Durand
Gallimard
Parution
Ce roman, le dernier qu’Alejo Carpentier a pu achever, est l’aboutissement de son œuvre. Depuis des années, il composait, touche par touche, cette grandiose fresque historique qui devait retracer le vécu de toute une génération de part et d’autre de l’Atlantique, depuis la guerre civile espagnole jusqu’à la victoire de Fidel Castro.
Deux couples sont les étoiles de cette uvre conçue comme un ballet : Vera, danseuse d’origine russe, et Enrique le Cubain, d’abord ; puis Calixto et Mirta, élèves de Vera à La Havane, lui est noir, elle est blanche.
L’aventure personnelle des protagonistes s’inscrit dans l’histoire : la résistance cubaine à la dictature de Machado, qui oblige Enrique à s’exiler en Europe, la guerre d’Espagne, puis la Seconde Guerre mondiale, le régime sanglant de Batista, qui provoque la révolte armée de Fidel Castro et de ses guérilleros, la bataille de la baie des Cochons.
Baroque à souhait par l’évocation des fêtes où les riches font congeler l’eau des piscines tropicales, lyrique et réaliste, le récit d’Alejo Carpentier est aussi une chronique de la vie culturelle de toute une époque : Picasso et les surréalistes, Jean Cocteau et Django Reinhardt nous sont contés de la même manière que les «bals nègres» de Paris et la folle urbanisation de Caracas.
Deux couples sont les étoiles de cette uvre conçue comme un ballet : Vera, danseuse d’origine russe, et Enrique le Cubain, d’abord ; puis Calixto et Mirta, élèves de Vera à La Havane, lui est noir, elle est blanche.
L’aventure personnelle des protagonistes s’inscrit dans l’histoire : la résistance cubaine à la dictature de Machado, qui oblige Enrique à s’exiler en Europe, la guerre d’Espagne, puis la Seconde Guerre mondiale, le régime sanglant de Batista, qui provoque la révolte armée de Fidel Castro et de ses guérilleros, la bataille de la baie des Cochons.
Baroque à souhait par l’évocation des fêtes où les riches font congeler l’eau des piscines tropicales, lyrique et réaliste, le récit d’Alejo Carpentier est aussi une chronique de la vie culturelle de toute une époque : Picasso et les surréalistes, Jean Cocteau et Django Reinhardt nous sont contés de la même manière que les «bals nègres» de Paris et la folle urbanisation de Caracas.