La Danse
, tome II
: Des Ballets russes à l'avant-garde
Nouvelle édition remaniée en 2003
Parution
La danse a mille visages. Celui qui, à partir du XVᵉ siècle, investit les plateaux de théâtre et conquiert le public est le résultat d'un métissage continu. Né dans les cours italiennes du Quattrocento, le ballet s'implante en France grâce à la protection des rois danseurs, Louis XIII et Louis XIV. Ballet de cour, comédie ballet, divertissement : le XVIIᵉ siècle donne le jour à la danse classique. Le XVIIIᵉ siècle lui donnera ses lettres de noblesse, ses codes et ses traités. Un siècle plus tard, la danse française s'exporte : au Danemark, où le ballet royal va rayonner, en Russie surtout, où un Marseillais, Marius Petipa, lui donne sa forme la plus aboutie : le ballet classique.
À la veille de la Première Guerre mondiale, une explosion de rythmes et de couleurs secoue un ballet devenu gris à force de routine. Si les Ballets russes ne s'écartent pas de la longue lignée occidentale classique, ils sont un appel d'air vers les formes artistiques innovantes et libérées qui caractériseront le XXᵉ siècle. D'autres courants se développent : la «modern dance» américaine avec Martha Graham, l'«Ausdrucktanz» allemande avec Mary Wigman, le ballet néo-classique, avec Maurice Béjart. À partir des années 1960, la danse s'ouvre encore sous l'effet d'une multitude de charges. De jeunes chorégraphes remettent en question tous les acquis. Post-modernisme, «next wave», nouvelle danse... La danse d'aujourd'hui, celle dont Jean-Pierre Pastori suit le parcours, conquiert sous chaque nouvelle forme un surcroît de liberté.
À la veille de la Première Guerre mondiale, une explosion de rythmes et de couleurs secoue un ballet devenu gris à force de routine. Si les Ballets russes ne s'écartent pas de la longue lignée occidentale classique, ils sont un appel d'air vers les formes artistiques innovantes et libérées qui caractériseront le XXᵉ siècle. D'autres courants se développent : la «modern dance» américaine avec Martha Graham, l'«Ausdrucktanz» allemande avec Mary Wigman, le ballet néo-classique, avec Maurice Béjart. À partir des années 1960, la danse s'ouvre encore sous l'effet d'une multitude de charges. De jeunes chorégraphes remettent en question tous les acquis. Post-modernisme, «next wave», nouvelle danse... La danse d'aujourd'hui, celle dont Jean-Pierre Pastori suit le parcours, conquiert sous chaque nouvelle forme un surcroît de liberté.