La cécité des rivières

Collection Blanche
Gallimard
Parution
Au terme d’une carrière scientifique hors du commun, Éric Roman a reçu le prix Nobel. Il accepte de prêter de son prestige à une tournée présidentielle en Afrique, revenant ainsi, pour la première fois depuis cinquante ans, au pays de son enfance. Il est accompagné par l’équipe du Grand Magazine chargée de saisir sur le vif ce « voyage sentimental » : Ben Ritter, un photographe de renom, et Irène, une jeune journaliste. Mais tout sépare le grand savant de la jeune femme. Comment peut-il lui faire comprendre en moins de deux jours et dans le huis clos d’une voiture ce que fut sa vie auprès d’un père médecin-capitaine, ancien des guerres coloniales, dans un hôpital de brousse ?
Le voyage protocolaire se mue en récit d’aventures et recèle bien des surprises, des retrouvailles et des alliances inattendues. Faut-il remonter jusqu’à la source pour se découvrir dans les méandres aveuglants du passé ? Avec ce roman du retour en Afrique, Paule Constant nous offre une réflexion lumineuse sur la construction de soi.

« La cécité des rivières, nom d'une maladie parasitaire qui fait son lit près des cours d'eau, symbolise les œillères avec lesquelles voyage chaque protagoniste. Sous la plume introspective de Paule Constant, l'Afrique devient une chimère qui va tous les révéler à eux-mêmes. »
Anne Berthod, La Vie

« Un livre qui parle merveilleusement du lieu pleuré. »
Clara Dupont-Monod pour France Inter

« Un médecin retourne en Afrique, où il a grandi. Une magnifique géographie de la douleur. »
Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire

« La transformation progressive des relations entre les personnages de ce petit convoi, est l’objet de cet ouvrage aussi sensible que documenté, aussi nourri d’Histoire que d’enjeux contemporains. »
Valérie Marin La Meslée, Le Point

« Histoire d’un retour aux sources, d’un retour à soi, ce roman tendre et ironique nous fait vivre, au-delà des paysages dont il exalte la splendeur, une aventure intérieure. Paule Constant adresse une nouvelle déclaration d’amour à l’Afrique, à son pouvoir de révéler les êtres à eux-mêmes et aux autres. »
Claire Julliard, L’Obs

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