L'île du dedans
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2011
Un couple excédé par les difficultés de la vie moderne se sépare. Séparation définitive? Non, car l'héroïne, qui mène le récit, retrouvera de bizarres obsessions après le départ de l'amant. Trois personnages, celui d'un père incestueux, celui d'un frère sacrifié, celui d'un boucher obèse rencontré dans son quartier, se superposent en un seul fantasme qui s'installe de force en sa solitude : ile déserte où l'ennui, la crainte, le désir donnent aux souvenirs d'enfance, et à la nature autrefois tant aimée, d'inquiétantes dimensions.
Une lettre de l'amant, l'appelant à Shanghaï, vient la délivrer de cette étrange fabulation.
Ce récit se place sur le triple plan du réel, du souvenir et de l'imaginaire, étroitement imbriqués. Contrairement à une certaine tendance littéraire contemporaine, tout, ici, est vu du dedans. Subjectif et objectif, littérature et témoignage, mensonge et vérité n'étant pas perçus contradictoirement, comme des valeurs, mais comme des réalités indissociables où le rôle de l'imaginaire est justement mis en relief.
Œuvre de poète (mais qui n'est pas dupe des enflures du langage), œuvre de moraliste, L'île du dedans confirme les qualités profondes et émouvantes que la critique s'était plu à reconnaître au premier roman de Suzanne Allen : La mauvaise conscience.
Une lettre de l'amant, l'appelant à Shanghaï, vient la délivrer de cette étrange fabulation.
Ce récit se place sur le triple plan du réel, du souvenir et de l'imaginaire, étroitement imbriqués. Contrairement à une certaine tendance littéraire contemporaine, tout, ici, est vu du dedans. Subjectif et objectif, littérature et témoignage, mensonge et vérité n'étant pas perçus contradictoirement, comme des valeurs, mais comme des réalités indissociables où le rôle de l'imaginaire est justement mis en relief.
Œuvre de poète (mais qui n'est pas dupe des enflures du langage), œuvre de moraliste, L'île du dedans confirme les qualités profondes et émouvantes que la critique s'était plu à reconnaître au premier roman de Suzanne Allen : La mauvaise conscience.