L'homme sec
Collection Blanche
Gallimard
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2012
À l'époque de la crise et de la grande misère – beaucoup plus spirituelle que matérielle –, une ferme égarée dans un coin de la plate et giboyeuse Sologne : le fermier et ses domestiques, le propriétaire bourgeois et son garde-chasse...
C'est la vie quotidienne, la vie banale de tous les jours, qui a rassemblé côte à côte ces hommes et ces femmes de caractères diftérents dont les défauts, les qualités et aussi les intérêts s'opposent. Au fil des jours durs s'affirmera leur divergence qui deviendra une solide antipathie puis se changera en haine agissante...
L'homme sec n'est pas la vedette de ce livre qui n'en comporte pas. Sa silhouette pittoresque sert en quelque sorte de toile de fond, mais tous les personnages du roman sont sur le même plan et chacun d'eux a, comme dans la réalité, sa part de bon et de mauvais, ses peines et ses joies.
Peines et joies des paysans, si souvent décrites et si souvent à faux parce qu'observées de trop loin et que l'homme de la terre reste secret pour ceux gui le regardent vivre par dessus la haie qui sépare les classes.
Bien rares, en effet sont les récits paysans qui rendent cet accent de vérité totale qui ne trompe pas et que l'auteur – qui porte encore à ses semelles la terre des sillons qu'il traça – s'est proposé de donner à son livre. Et cela fait quelque chose d'assez rude exprimé en un langage vert.
C'est la vie quotidienne, la vie banale de tous les jours, qui a rassemblé côte à côte ces hommes et ces femmes de caractères diftérents dont les défauts, les qualités et aussi les intérêts s'opposent. Au fil des jours durs s'affirmera leur divergence qui deviendra une solide antipathie puis se changera en haine agissante...
L'homme sec n'est pas la vedette de ce livre qui n'en comporte pas. Sa silhouette pittoresque sert en quelque sorte de toile de fond, mais tous les personnages du roman sont sur le même plan et chacun d'eux a, comme dans la réalité, sa part de bon et de mauvais, ses peines et ses joies.
Peines et joies des paysans, si souvent décrites et si souvent à faux parce qu'observées de trop loin et que l'homme de la terre reste secret pour ceux gui le regardent vivre par dessus la haie qui sépare les classes.
Bien rares, en effet sont les récits paysans qui rendent cet accent de vérité totale qui ne trompe pas et que l'auteur – qui porte encore à ses semelles la terre des sillons qu'il traça – s'est proposé de donner à son livre. Et cela fait quelque chose d'assez rude exprimé en un langage vert.
