L'homme ordinaire du cinéma

Gallimard
Parution
Les films font partie de la biographie ou des expériences de chacun. C'est cette participation qui est ici interrogée comme phénomène de souvenir, comme zone de sentiments liée à l'expérience du spectateur de cinéma. C'est de ce point de vue encore que l'auteur s'interroge sur le sens des images et sur la «machine» cinématographique : il voudrait comprendre comment une telle «machine» produit non seulement des films (des narrations, des simulations de mondes ou d'actes), mais aussi des spectateurs.
L'auteur est donc amené à s'interroger sur l'invention du cinéma et son fonctionnement pour quelqu'un, son spectateur.
Cette première partie est suivie d'une analyse de photographies de films (une quarantaine) : il s'agit pour l'auteur de compenser la disparition du scénario dans la lecture des photos choisies.
Le choix des images ne répond pas à un projet d'histoire du cinéma, ce n'est pas non plus un choix strictement thématique. Les photos (dont une grande partie tirée de films burlesques, mais aussi de films de Renoir, Hitchcock, Dreyer, etc.) ont été retenues pour leur effet général : c'est parfois pour leur composition, un détail de mise en scène, une qualité de la lumière, un cadrage particulier, mais aussi pour les amorces de scénarios ou de fictions qui se déclenchent sous leur lecture.
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