Parution
Cette comédie en alexandrins est l’une des premières pièces écrites par Molière. C’est celle que préfère Victor Hugo, qui loue son « éclat » et sa « fraîcheur de style ». On y accompagne le duo d’un valet astucieux, Mascarille, et de Lélie, son irrécupérable gaffeur de maître.
Lélie est fou amoureux d’une jeune femme qu’il ne peut épouser : elle est esclave et il n’a pas l’argent nécessaire pour l’affranchir. Afin de surmonter cet obstacle, le jeune homme fait appel à la prodigieuse ingéniosité de Mascarille ; mais, par étourderie, il sabote lui-même chacun des habiles stratagèmes de son valet.
Que l’on ne s’y trompe pas : malgré le titre de la pièce, le véritable protagoniste n’est pas Lélie l’Étourdi, mais bien son serviteur. Quinze ans avant Les Fourberies de Scapin, Molière orchestre l’apothéose de la figure du valet dans celle de Mascarille, empereur autoproclamé des fourbes.
Lélie est fou amoureux d’une jeune femme qu’il ne peut épouser : elle est esclave et il n’a pas l’argent nécessaire pour l’affranchir. Afin de surmonter cet obstacle, le jeune homme fait appel à la prodigieuse ingéniosité de Mascarille ; mais, par étourderie, il sabote lui-même chacun des habiles stratagèmes de son valet.
Que l’on ne s’y trompe pas : malgré le titre de la pièce, le véritable protagoniste n’est pas Lélie l’Étourdi, mais bien son serviteur. Quinze ans avant Les Fourberies de Scapin, Molière orchestre l’apothéose de la figure du valet dans celle de Mascarille, empereur autoproclamé des fourbes.