L'entracte de la rue Marconi
Collection Blanche
Gallimard
Parution
La vie est-elle une représentation théâtrale ou un entracte durant lequel les êtres rendus à eux-mêmes sont encore sous l’emprise des sentiments des acteurs?
Juliette, qui vit à Toulon avec son mari Philippe Recarède, va passer quinze jours à Villepetite auprès de sa belle-mère. Celle-ci habite un appartement cossu au numéro 1 de la rue Marconi. D’autre part, Thierry, jeune directeur de la grande Chemiserie Lion située dans cette même rue, va et vient quotidiennement entre son bureau et sa maison de banlieue où l’attendent chaque soir sa femme Marie-Paule et ses trois fils. Entre Juliette et Thierry, qu’apparemment aucun événement n’a lieu de rapprocher, va se produire, lors d’une rencontre fortuite sur le trottoir de la rue Marconi, une espèce de signal étrange et bouleversant…
Dépasser les conventions, engloutir les anciennes méthodes, rompre avec son passé, approcher par l’amour un au-delà de soi-même et du monde, Juliette et Thierry y parviendront-ils autrement que par la pensée? Chacun sait avec certitude que, pour trouver le bonheur, il suffirait d’un nouveau regard, d’un geste, d’un mot. Ce regard, ce geste, ce mot, au bout des quinze jours de silencieux voisinage dans la rue Marconi, vont-ils avoir lieu?
Le concierge du numéro 1, trouvé mort dans sa loge par Juliette, permettra-t-il à ces deux amants en puissance de se rejoindre enfin?
C’est ce que nous conte la romancière avec un art exquis, avec une tristesse tour à tour poignante et légère, communiquant peu à peu au lecteur son anxiété devant l’immensité de la solitude humaine.
Juliette, qui vit à Toulon avec son mari Philippe Recarède, va passer quinze jours à Villepetite auprès de sa belle-mère. Celle-ci habite un appartement cossu au numéro 1 de la rue Marconi. D’autre part, Thierry, jeune directeur de la grande Chemiserie Lion située dans cette même rue, va et vient quotidiennement entre son bureau et sa maison de banlieue où l’attendent chaque soir sa femme Marie-Paule et ses trois fils. Entre Juliette et Thierry, qu’apparemment aucun événement n’a lieu de rapprocher, va se produire, lors d’une rencontre fortuite sur le trottoir de la rue Marconi, une espèce de signal étrange et bouleversant…
Dépasser les conventions, engloutir les anciennes méthodes, rompre avec son passé, approcher par l’amour un au-delà de soi-même et du monde, Juliette et Thierry y parviendront-ils autrement que par la pensée? Chacun sait avec certitude que, pour trouver le bonheur, il suffirait d’un nouveau regard, d’un geste, d’un mot. Ce regard, ce geste, ce mot, au bout des quinze jours de silencieux voisinage dans la rue Marconi, vont-ils avoir lieu?
Le concierge du numéro 1, trouvé mort dans sa loge par Juliette, permettra-t-il à ces deux amants en puissance de se rejoindre enfin?
C’est ce que nous conte la romancière avec un art exquis, avec une tristesse tour à tour poignante et légère, communiquant peu à peu au lecteur son anxiété devant l’immensité de la solitude humaine.