L'Edda
. Récits de mythologie nordique
Trad. du vieil islandais par François-Xavier Dillmann. Introduction et notes de François-Xavier Dillmann
Collection L'aube des peuples
Gallimard
Parution
Rédigée au début du XIIIᵉ siècle par l’éminent historien islandais Snorri Sturluson, l’Edda constitue le recueil de mythologie nordique le plus complet que nous ait légué le Moyen Âge scandinave. Au cours de récits souvent hauts en couleur, l’auteur retrace tout d’abord la création de l’univers à l’origine des temps, avec notamment l’épisode du démembrement d’Ymir, le géant primitif ; puis il présente les principaux dieux de l’antiquité païenne et raconte leurs exploits, leurs aventures et leurs querelles, tandis qu’à l’arrière-plan se profile de plus en plus nettement le drame du monde, le fameux Crépuscule des dieux, dont la description particulièrement saisissante constitue le point d’orgue de l’ouvrage.
Bien qu’il ait été conçu plus de deux siècles après la conversion offcielle de l’Islande au christianisme, ce traité témoigne d’une intime connaissance des poèmes mythologiques composés à l’époque païenne tant en Norvège que dans l’île des sagas. À ce titre, l’Edda offre un intérêt capital pour l’étude de l’ancienne religion scandinave, de même que pour les enquêtes de mythologie comparée indo-européenne.
Cette nouvelle traduction repose sur un examen approfondi de la tradition manuscrite de l’œuvre, en sorte qu’à la différence des traductions précédentes, elle tient largement compte des principales variantes fournies par les manuscrits de l’Edda.
Bien qu’il ait été conçu plus de deux siècles après la conversion offcielle de l’Islande au christianisme, ce traité témoigne d’une intime connaissance des poèmes mythologiques composés à l’époque païenne tant en Norvège que dans l’île des sagas. À ce titre, l’Edda offre un intérêt capital pour l’étude de l’ancienne religion scandinave, de même que pour les enquêtes de mythologie comparée indo-européenne.
Cette nouvelle traduction repose sur un examen approfondi de la tradition manuscrite de l’œuvre, en sorte qu’à la différence des traductions précédentes, elle tient largement compte des principales variantes fournies par les manuscrits de l’Edda.