L'avion tuera la guerre
Collection Hors série Connaissance
Gallimard
Parution
L'avion tuera la guerre est à la fois la conclusion et le résumé des nombreux articles écrits depuis cinq ans par Pierre Faure, et la suite de l'étude qu'il publia en 1931 sous le titre de Vers un nouveau Charleroi.
C'est un cri d'alarme, mais c'est aussi un cri d'espoir : nous n'ayons pas le matériel aérien qui nous serait nécessaire en cas de conflit – écrit l'auteur. Et «le seul moyen de conserver la paix consiste à construire une puissante armée aérienne destinée aux représailles en territoire ennemi».
Combattant une doctrine longtemps chère à l'État Major, Pierre Faure préconise la réalisation d'une Armée aérienne indépendante, plus apte à assurer la victoire, – que l'aviation de coopération, destinée à «aider l'infanterie à occuper le terrain» et qui est encore, et de beaucoup, mieux formée que l'Armée de l'Air.
«Il suffirait, écrit Pierre Faure, de deux ou trois milliards bien employés pour disposer d'une Armée de l'Air telle que la paix serait assurée. Or, nous sommes encore presque désarmés dans l'air. C'est tellement incompréhensible que cela ne s'explique que par l'action de groupes intéressés à voir le risque de guerre subsister.»
L'auteur ne se borne pas, dans l'ouvrage publié par la N.R.F., à énoncer des idées générales sur les possibilités de l'Armée de l'Air : il étudie la doctrine d'emploi de cette arme nouvelle, et en tire des conclusions pratiques quant au matériel nécessaire qui, selon lui, n'a pas encore été construit en France.
Les conclusions de cette étude sont, à vrai dire, alarmantes, dans l'état actuel de la situation internationale. Mais quels espoirs ne laisse-t-elle pas entrevoir, s'il est vrai qu'une Armée de l'Air bien conçue et bien pourvue en matériel, serait susceptible de rendre la guerre pratiquement impossible.
Si l'avion doit tuer la guerre, est-il permis d'espérer que la France saura constituer à bref délai une Armée aérienne vraiment redoutable?
C'est un cri d'alarme, mais c'est aussi un cri d'espoir : nous n'ayons pas le matériel aérien qui nous serait nécessaire en cas de conflit – écrit l'auteur. Et «le seul moyen de conserver la paix consiste à construire une puissante armée aérienne destinée aux représailles en territoire ennemi».
Combattant une doctrine longtemps chère à l'État Major, Pierre Faure préconise la réalisation d'une Armée aérienne indépendante, plus apte à assurer la victoire, – que l'aviation de coopération, destinée à «aider l'infanterie à occuper le terrain» et qui est encore, et de beaucoup, mieux formée que l'Armée de l'Air.
«Il suffirait, écrit Pierre Faure, de deux ou trois milliards bien employés pour disposer d'une Armée de l'Air telle que la paix serait assurée. Or, nous sommes encore presque désarmés dans l'air. C'est tellement incompréhensible que cela ne s'explique que par l'action de groupes intéressés à voir le risque de guerre subsister.»
L'auteur ne se borne pas, dans l'ouvrage publié par la N.R.F., à énoncer des idées générales sur les possibilités de l'Armée de l'Air : il étudie la doctrine d'emploi de cette arme nouvelle, et en tire des conclusions pratiques quant au matériel nécessaire qui, selon lui, n'a pas encore été construit en France.
Les conclusions de cette étude sont, à vrai dire, alarmantes, dans l'état actuel de la situation internationale. Mais quels espoirs ne laisse-t-elle pas entrevoir, s'il est vrai qu'une Armée de l'Air bien conçue et bien pourvue en matériel, serait susceptible de rendre la guerre pratiquement impossible.
Si l'avion doit tuer la guerre, est-il permis d'espérer que la France saura constituer à bref délai une Armée aérienne vraiment redoutable?