L'Apatride
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Une jeune Française, Line Moreau, fille d’un cheminot orléanais du genre révolutionnaire en peau de lapin, est envoyée en Allemagne par son père désireux de la «caser» avantageusement dans un organisme international lorsqu’elle saura l’allemand. Line partage la vie et les soucis d’une famille prussienne dans la banlieue de Berlin. Le fils de ses hôtes participe à un mouvement de résistance contre le régime hitlérien et est dénoncé par un familier de la maison : le père est arrêté, la mère se suicide, le fils ne doit son salut qu’à sa fuite et à l’aide inattendue de Line.
Plus tard, après des péripéties mouvementées où Line fera connaissance avec le monde clandestin et tuera le dénonciateur de Gunther, elle retrouvera ce dernier à Paris et l’épousera, malgré l’opposition violente de son père.
Munich arrive, puis la guerre. La situation de Gunther, donc celle du couple, est affreuse. Déchu de la nationalité allemande, il restera cependant toujours un ennemi aux yeux des Français et une proie pour la police allemande. Il est interné, s’évade, est forcé de se cacher. Il vit avec Line dans une demi-clandestinité, tenu sans cesse de ruser pour échapper aux poursuites des policiers de tout poil. Finalement, traqué par la police allemande, il est contraint de prendre le maquis, en laissant Line seule au foyer d’une vieille paysanne misérable et pittoresque qui les protégera tous deux de sa sagesse et de sa ruse paysanne contre les dangers les plus tragiques, les plus sordides aussi.
Au retour de Gunther, à la libération, Line peut craindre un instant que l’amour de Gunther pour elle n’ait pas résisté à la séparation car il avait retrouvé dans le maquis une ancienne maîtresse, allemande elle aussi. Mais l’amour énergique et farouche de Line aura le dernier mot et Gunther restera en France avec elle.
L’Apatride est un livre dur, plein d’humour et de générosité, où l’amer et le cocasse font bon ménage. C’est un livre sans naïveté, sans illusions, et la morale en pourrait être que la stupidité est bien le seul territoire où l’on soit admis sans passeport.
Plus tard, après des péripéties mouvementées où Line fera connaissance avec le monde clandestin et tuera le dénonciateur de Gunther, elle retrouvera ce dernier à Paris et l’épousera, malgré l’opposition violente de son père.
Munich arrive, puis la guerre. La situation de Gunther, donc celle du couple, est affreuse. Déchu de la nationalité allemande, il restera cependant toujours un ennemi aux yeux des Français et une proie pour la police allemande. Il est interné, s’évade, est forcé de se cacher. Il vit avec Line dans une demi-clandestinité, tenu sans cesse de ruser pour échapper aux poursuites des policiers de tout poil. Finalement, traqué par la police allemande, il est contraint de prendre le maquis, en laissant Line seule au foyer d’une vieille paysanne misérable et pittoresque qui les protégera tous deux de sa sagesse et de sa ruse paysanne contre les dangers les plus tragiques, les plus sordides aussi.
Au retour de Gunther, à la libération, Line peut craindre un instant que l’amour de Gunther pour elle n’ait pas résisté à la séparation car il avait retrouvé dans le maquis une ancienne maîtresse, allemande elle aussi. Mais l’amour énergique et farouche de Line aura le dernier mot et Gunther restera en France avec elle.
L’Apatride est un livre dur, plein d’humour et de générosité, où l’amer et le cocasse font bon ménage. C’est un livre sans naïveté, sans illusions, et la morale en pourrait être que la stupidité est bien le seul territoire où l’on soit admis sans passeport.