L'âge d'or de la peinture anglaise
Coédition Gallimard / Réunion des musées nationaux - Grand Palais
Parution
À l’époque où en France, depuis plus d’un siècle, l’Académie royale de peinture et de sculpture perpétue son enseignement classique, en Angleterre, la Royal Academy voit le jour en 1768, sous le règne de George III.
Malgré leur apparente bonne volonté de mettre en application les préceptes issus de l’institution, les peintres anglais, dans leur pratique, n’auront de cesse d’en jouer, de les infléchir ou de s’en émanciper. Les uns répondent aux lois du marché, les autres aux nécessités de leur projet esthétique. Reynolds incorpore le «grand style» dans le portrait, Gainsborough fabrique une touche libre, Fuseli et Blake choisissent l’échappatoire du rêve et des visions, tandis que Cozens, Constable, Turner ou Martin utilisent chacun à leur manière le paysage pour expérimenter de nouvelles techniques picturales. C’est cette période d’invention et de pratiques inédites, ce vent de liberté, que l’on a nommée «l’âge d’or de la peinture anglaise».
Malgré leur apparente bonne volonté de mettre en application les préceptes issus de l’institution, les peintres anglais, dans leur pratique, n’auront de cesse d’en jouer, de les infléchir ou de s’en émanciper. Les uns répondent aux lois du marché, les autres aux nécessités de leur projet esthétique. Reynolds incorpore le «grand style» dans le portrait, Gainsborough fabrique une touche libre, Fuseli et Blake choisissent l’échappatoire du rêve et des visions, tandis que Cozens, Constable, Turner ou Martin utilisent chacun à leur manière le paysage pour expérimenter de nouvelles techniques picturales. C’est cette période d’invention et de pratiques inédites, ce vent de liberté, que l’on a nommée «l’âge d’or de la peinture anglaise».