Journaux de voyage
Édition de Roger Quilliot
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Albert Camus est allé aux États-Unis de mars à mai 1946, puis en Amérique du Sud de juin à août 1949. Ses «Carnets» contenaient une relation de ces voyages, qu’il a semblé légitime de publier à part. Camus lui-même avait isolé, dans un dossier, le Voyage en Amérique du Sud.
On retrouvera avec intérêt, dans ces pages, la source d’œuvres élaborées : Les Pluies de New York, La Mer au plus près, L’Été, La Pierre qui pousse.
Le ton des deux journaux est sensiblement différent. En Amérique du Nord, c’est un journaliste qui découvre, d’un œil tantôt admiratif, tantôt réprobateur, la démesure du Nouveau Monde. Il n’en oublie pas pour autant ses préoccupations du moment, et en particulier La Peste. En Amérique du Sud, il arrive en voyage officiel, comme une «vedette». Mais, en même temps, il ressent une nouvelle attaque de phtisie, et son itinéraire est aussi celui de la maladie redécouverte. Crise physique, crise sentimentale et morale que l’on retrouvera dans La Pierre qui pousse.
On retrouvera avec intérêt, dans ces pages, la source d’œuvres élaborées : Les Pluies de New York, La Mer au plus près, L’Été, La Pierre qui pousse.
Le ton des deux journaux est sensiblement différent. En Amérique du Nord, c’est un journaliste qui découvre, d’un œil tantôt admiratif, tantôt réprobateur, la démesure du Nouveau Monde. Il n’en oublie pas pour autant ses préoccupations du moment, et en particulier La Peste. En Amérique du Sud, il arrive en voyage officiel, comme une «vedette». Mais, en même temps, il ressent une nouvelle attaque de phtisie, et son itinéraire est aussi celui de la maladie redécouverte. Crise physique, crise sentimentale et morale que l’on retrouvera dans La Pierre qui pousse.