João Vêncio : ses amours
. Tentative d'ambaquisme littéraire fait d'argot, de jargon et de termes grossiers
Trad. du portugais (Angola) par Michel Laban
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Dans une prison de Luanda, le mulâtre João Vêncio raconte à un interlocuteur silencieux l’histoire de ses trois amours d’enfance : Maristela, la petite Capverdienne perceuse d’yeux d’oiseaux ; Tila, la belle voisine, femme du diplômé, avec ses longs cheveux lisses et son visage de porcelaine ; Mimi, le camarade de classe aux grands yeux noirs et à la peau si blanche… Au centre des trois branches de l’étoile formée par ces trois amours : Florinha, la prostituée qui initie par désespoir les enfants du quartier et qui est finalement battue et chassée par les parents.
À travers ce récit en forme de monologue, marqué par les interférences linguistiques d’origine africaine ainsi que par les années que João Vêncio a passées au séminaire, José Luandino Vieira dresse un portrait tout à la fois intimiste et poétique de la société des quartiers populaires de Luanda au temps où l’Angola était une colonie portugaise.
À travers ce récit en forme de monologue, marqué par les interférences linguistiques d’origine africaine ainsi que par les années que João Vêncio a passées au séminaire, José Luandino Vieira dresse un portrait tout à la fois intimiste et poétique de la société des quartiers populaires de Luanda au temps où l’Angola était une colonie portugaise.