Impasse du romarin
Gallimard
Parution
Ces poèmes de Jean Lebrau, dédiés à la mémoire de Joë Bousquet, ne surprendront pas le lecteur par des audaces de forme ou des obscurités, Ils sont parfaitement limpides et réguliers. Mais on sera surpris par leur perfection et le ton original qu'ils apportent dans la poésie. Voici l'ultime quatrain du recueil, qui illustre son titre :
Le romarin, ce ciel perdu,
N'est plus que le nom d'une impasse
Où l'ombre d'une cloche passe
Sur des vieilles au cou tordu.
Le romarin, ce ciel perdu,
N'est plus que le nom d'une impasse
Où l'ombre d'une cloche passe
Sur des vieilles au cou tordu.