Hors les murs
Collection Le Chemin
Gallimard
Parution
Ce recueil se compose de 52 poèmes, également répartis en quatre groupes, dont chacun correspond à un petit programme d'exploration des environs de Paris.
Tandis que le premier se cantonne encore le long du «parallèle de Vaugirard», le second entraîne le lecteur mois après mois dans une «année à la périphérie», traversant aussi bien Meudon ou Asnières que Montreuil, Créteil ou Pantin. Dans la troisième partie, on suit la ligne d'un autobus qui dessert les communes limitrophes du sud de la capitale. Enfin, avec «Eaux et forêts», on se dirige peu à peu vers la campagne qui survit dans les parcs et les bois, sur les berges des rus et des rivières.
Sans prétendre rivaliser avec un guide de promenade, cet ensemble s'efforce néanmoins de réconcilier poésie et documentaire, émotion et topographie, rêverie et précision. C'est pourquoi l'auteur a préféré la forme la plus classique à une imitation rythmique du chaos suburbain qu'il parcourait, et dont son choix vient en somme couronner la juxtaposition de contrastes. Sous la cadence du vers, dans le jeu des rimes non exempt parfois d'ironie ou d'un baroquisme très «banlieusard», on décèlera d'ailleurs la liberté et la souplesse d'un autre mouvement : celui d'une flânerie, déjà présent dans la prose des Ruines de Paris, que Hors les murs complète comme le second volet d'un diptyque.
Tandis que le premier se cantonne encore le long du «parallèle de Vaugirard», le second entraîne le lecteur mois après mois dans une «année à la périphérie», traversant aussi bien Meudon ou Asnières que Montreuil, Créteil ou Pantin. Dans la troisième partie, on suit la ligne d'un autobus qui dessert les communes limitrophes du sud de la capitale. Enfin, avec «Eaux et forêts», on se dirige peu à peu vers la campagne qui survit dans les parcs et les bois, sur les berges des rus et des rivières.
Sans prétendre rivaliser avec un guide de promenade, cet ensemble s'efforce néanmoins de réconcilier poésie et documentaire, émotion et topographie, rêverie et précision. C'est pourquoi l'auteur a préféré la forme la plus classique à une imitation rythmique du chaos suburbain qu'il parcourait, et dont son choix vient en somme couronner la juxtaposition de contrastes. Sous la cadence du vers, dans le jeu des rimes non exempt parfois d'ironie ou d'un baroquisme très «banlieusard», on décèlera d'ailleurs la liberté et la souplesse d'un autre mouvement : celui d'une flânerie, déjà présent dans la prose des Ruines de Paris, que Hors les murs complète comme le second volet d'un diptyque.