Hier soir à Varsovie
Trad. du polonais par Jean-Yves Erhel
Collection Du monde entier
Gallimard
Parution
Pologne d'hier, Pologne d'aujourd'hui : Adolf Rudnicki ne cesse d'observer pasionnément ceux qui l'entourent, perce à jour les âmes modestes, devine les secrets les plus humbles. La plupart de ses récits nous donnent à voir les promeneurs du quotidien, soudain bousculé par l'Histoire. D'ambitions réalisées en espoirs déçus, de tentations inavouées en résignations crépusculaires, c'est le parcours en zigzag de notre etmps qu'il trace ici.
Écrits à plus de trente ans de distance, les textes rassemblés dans ce recueil ont en commun cette attention du regard, cette intuition de l'autre qui font d'Adolf Rudnicki un écrivain hors du commun.
Les Rats, court roman qui valut à son auteur la célébrité dans son pays, fut rédigé alors qu'il n'avait pas atteint sa vingt-cinquième année. C'est un petit chef-d'œuvre de sensibilité, variantes sur le thème de la tension qui règne entre un fils dénué d'ambition et un père qui essaie de refaire sa vie par personne interposée.
Les autres récits, extraits des «Feuillets bleus» – chroniques qu'Adolf Rudnicki publia pendant quinze ans (1953-1968) dans un hebdomadaire de Varsovie, sont d'un conteur et d'un moraliste authentiques. À propos de l'actualité et de ses coulisses, on nous y parle de Dostoïevski et de Kafka, de la mort de Marilyn Monroe et de la corde à laquelle l'auteur échappe de justesse, de l'holocauste juif et de la bombe atomique, mais aussi des faits de la vie à Varsovie, à Moscou, à Prague, à Paris. Chaque fragment donne à rire ou à réfléchir.
Écrits à plus de trente ans de distance, les textes rassemblés dans ce recueil ont en commun cette attention du regard, cette intuition de l'autre qui font d'Adolf Rudnicki un écrivain hors du commun.
Les Rats, court roman qui valut à son auteur la célébrité dans son pays, fut rédigé alors qu'il n'avait pas atteint sa vingt-cinquième année. C'est un petit chef-d'œuvre de sensibilité, variantes sur le thème de la tension qui règne entre un fils dénué d'ambition et un père qui essaie de refaire sa vie par personne interposée.
Les autres récits, extraits des «Feuillets bleus» – chroniques qu'Adolf Rudnicki publia pendant quinze ans (1953-1968) dans un hebdomadaire de Varsovie, sont d'un conteur et d'un moraliste authentiques. À propos de l'actualité et de ses coulisses, on nous y parle de Dostoïevski et de Kafka, de la mort de Marilyn Monroe et de la corde à laquelle l'auteur échappe de justesse, de l'holocauste juif et de la bombe atomique, mais aussi des faits de la vie à Varsovie, à Moscou, à Prague, à Paris. Chaque fragment donne à rire ou à réfléchir.