Haute solitude
Première parution en 1966
Collection L'Imaginaire (no97)
Gallimard
Parution
Héritier du symbolisme, parent du surréalisme, inventeur verbal extraordinaire, Fargue se révèle un visionnaire dans ses poèmes en prose. Il dit que Haute solitude est un «diorama d’états d’âme».
Dans cette œuvre qui date de 1941 , il revit aussi bien la nuit des temps préhistoriques que celle de la fin du monde. Et, entre les deux, cet univers fantastique lui aussi, ce Paris qu’il a tant aimé et dont il fut l’inoubliable Piéton. Paris dont il trace la géographie secrète, en compagnie des fantômes de ceux qui lui étaient chers. Paris des nuits blanches, des gares, des cafés.
Mais chaque route, chaque rue mène à ce haut lieu, unique : la solitude. «Je travaille à ma solitude, cherchant à la diriger dans la mer d’insomnie où nous a jetés la longue file des morts…»
Lire un extrait