Free jazz Black power
Nouvelle édition. Préface et discographie inédites
Parution
«Secouer l'histoire, celle du jazz, celle des Blues People, celle de l'Amérique en lutte contre elle-même, le poids des fantômes du passé, le poids des revenants des esclaves qui reviennent danser la nuit dans les têtes, le free jazz secoue les chaînes du corps noir qui est dans l'histoire blanche, invisible, hors champ.
Quand nous avons publié ce livre,
c'était en 1971,
les Black étaient Panther,
Malcom X était mort assassiné et
son prophète n'était pas encore vraiment né,
Julius Hemphill formait son premier groupe à Saint Louis
et Joe McPhee, avec Clifford Thornton,
avait déjà enregistré son Nation Time,
Spike Lee était à l'école et le rideau de fer était tiré.
LeRoi Jones s'appelait déjà Amiri Baraka,
le Worshop de Lyon s'appelait encore Free Jazz Workshop
George Jackson était mort assassiné en prison et Mumia Abu Jamal n'était pas encore dans le couloir des condamnés à mort, voilà ce qui n'a pas changé, voilà ce qui a changé.»
Philippe Carles et Jean-Louis Comolli.
Quand nous avons publié ce livre,
c'était en 1971,
les Black étaient Panther,
Malcom X était mort assassiné et
son prophète n'était pas encore vraiment né,
Julius Hemphill formait son premier groupe à Saint Louis
et Joe McPhee, avec Clifford Thornton,
avait déjà enregistré son Nation Time,
Spike Lee était à l'école et le rideau de fer était tiré.
LeRoi Jones s'appelait déjà Amiri Baraka,
le Worshop de Lyon s'appelait encore Free Jazz Workshop
George Jackson était mort assassiné en prison et Mumia Abu Jamal n'était pas encore dans le couloir des condamnés à mort, voilà ce qui n'a pas changé, voilà ce qui a changé.»
Philippe Carles et Jean-Louis Comolli.