Collectif
Ève et Pandora
. La création de la femme
Ouvrage collectif de Laurent Angliviel de la Beaumelle, Jacques Aumont, Jérôme Baschet, Françoise Douaire-Marsaudon, François Lissarague, Pauline Schmitt Pantel, Maaike Van der Lugt, Jean-Pierre Vernant et de Lise Wajeman. Édition publiée sous la direction de Jean-Claude Schmitt
Collection Le Temps des images
Gallimard
Parution
Deux grandes figures mythiques - Ève, créée par Dieu à partir de la côte d’Adam selon le récit biblique (IXᵉ-VIIIᵉ siècle av. J.-C.), Pandora, façonnée dans la glaise par Héphaïstos, selon le mythe grec relaté principalement par Hésiode au milieu du VIIᵉ siècle av. J.-C. -, deux cadeaux empoisonnés offerts aux hommes. À cause d’Ève, l’humanité est chassée du paradis terrestre ; Pandora ouvre une jarre d’où s’échappent tous les maux.
Des historiens, historiens de l’art et anthropologues, soucieux d’élucider quelques-unes des représentations originelles de la femme et des femmes, confrontent ici ces deux mythes d’origine, examinent leurs variantes et les rencontres que l’histoire leur a ménagées. Ils élargissent la comparaison à d’autres mythes et d’autres civilisations, puis s’interrogent sur notre capacité à les refaçonner et les réinterpréter à la mesure de notre monde contemporain. Leurs contributions appellent à des lectures croisées, attentives à faire resurgir de l’une à l’autre des questionnements communs.
Qu’en est-il des moyens d’expression du mythe, transmis par la tradition orale, déjà confié à l’écrit, ou bien figuré dans des images fixes (vases grecs, miniatures médiévales, tableaux de la renaissance) ou mouvantes (le cinéma) ? Quels sont les effets propres de ces media sur le récit, sur les modalités de la signification, en un mot sur la «création» de la première femme ?
Des historiens, historiens de l’art et anthropologues, soucieux d’élucider quelques-unes des représentations originelles de la femme et des femmes, confrontent ici ces deux mythes d’origine, examinent leurs variantes et les rencontres que l’histoire leur a ménagées. Ils élargissent la comparaison à d’autres mythes et d’autres civilisations, puis s’interrogent sur notre capacité à les refaçonner et les réinterpréter à la mesure de notre monde contemporain. Leurs contributions appellent à des lectures croisées, attentives à faire resurgir de l’une à l’autre des questionnements communs.
Qu’en est-il des moyens d’expression du mythe, transmis par la tradition orale, déjà confié à l’écrit, ou bien figuré dans des images fixes (vases grecs, miniatures médiévales, tableaux de la renaissance) ou mouvantes (le cinéma) ? Quels sont les effets propres de ces media sur le récit, sur les modalités de la signification, en un mot sur la «création» de la première femme ?