Évangiles
Première parution en 2022
Édition et trad. du grec ancien par Frédéric Boyer
Nouvelle traduction
Parution
Les Évangiles rendent compte de l’enseignement de Jésus de Nazareth, jeune rabbi qui vécut au Ier siècle en Judée et en Galilée. Ils nous ont été transmis en grec, la langue commune du monde méditerranéen au début de notre ère, qui était aussi la langue de la diaspora juive. Ils incluent des traductions de discours et de citations de l’araméen et de l’hébreu. La langue des Evangiles est donc forgée de plusieurs horizons linguistiques, culturels et religieux, ce qui en fait de véritables tours de force littéraires.
Cette nouvelle traduction témoigne de l’inventivité linguistique et culturelle de ces textes, à la confluence de plusieurs mondes. Elle fait entendre, dans le texte évangélique, la pratique orale de la discussion, souvent vive et contradictoire, autour de l’enseignement de la Torah dans les synagogues et au Temple de Jérusalem. Elle revisite le vocabulaire traditionnel religieux, en revenant à la littéralité du grec ancien. Les Evangiles retrouvent ainsi leur dimension poétique et vivante.
L’évangile apparaît comme une performance : il réalise par l’écrit « l’annonce heureuse ». On découvre ici une autre représentation de Jésus et de sa parole. Jésus cherche moins à culpabiliser qu’à libérer (ainsi le péché est traduit par « manque »). Il ne fonde pas une nouvelle religion mais souhaite donner un écho à la parole de la Torah, en direction de toutes les classes sociales. Composés en temps de crise, ces textes dialoguent avec notre époque.
Suivi d’un « Abrégé des Évangiles » résumant les épisodes.
Cette nouvelle traduction témoigne de l’inventivité linguistique et culturelle de ces textes, à la confluence de plusieurs mondes. Elle fait entendre, dans le texte évangélique, la pratique orale de la discussion, souvent vive et contradictoire, autour de l’enseignement de la Torah dans les synagogues et au Temple de Jérusalem. Elle revisite le vocabulaire traditionnel religieux, en revenant à la littéralité du grec ancien. Les Evangiles retrouvent ainsi leur dimension poétique et vivante.
L’évangile apparaît comme une performance : il réalise par l’écrit « l’annonce heureuse ». On découvre ici une autre représentation de Jésus et de sa parole. Jésus cherche moins à culpabiliser qu’à libérer (ainsi le péché est traduit par « manque »). Il ne fonde pas une nouvelle religion mais souhaite donner un écho à la parole de la Torah, en direction de toutes les classes sociales. Composés en temps de crise, ces textes dialoguent avec notre époque.
Suivi d’un « Abrégé des Évangiles » résumant les épisodes.