Épitaphe pour George Dillon
Collection Théâtre du monde entier
Gallimard
Parution
Épitaphe pour George Dillon, la première pièce d'Osborne, écrite en collaboration avec Anthony Creighton, est la pièce du renoncement. Non pas au sens religieux du mot, mais au sens impitoyablement temporel. George Dillon est un garçon doué et brillant, à la fois auteur dramatique et acteur. Il a de grandes ambitions et se veut promis à la gloire. Pas au succès mais à la gloire. Malheureusement, il est sans ressources, de faible santé et de peu de caractère. Au moment où l'action commence, il est recueilli, dans une banlieue londonienne sordide, par une femme au grand cœur et à la petite cervelle, Mme Elliot, qui croit retrouver en lui quelques-uns des traits de son fils bien-aimé tué à la guerre.
Derrière le bruit oiseux de la conversation familiale, sous les paroles banales et plates de la vie quotidienne qui, par leur répétition, finissent par conditionner le comportement des personnages, chacun dissimule un problème.
Épitaphe est aussi une critique sociale, un portrait atroce du milieu petit-bourgeois anglais, de la démission morale et intellectuelle d'êtres usés par les tracas matériels, les difficultés financières, la vie.
Cette pièce a été créée à Londres au Royal Court Theatre, le 11 février 1958. La version française a été jouée au théâtre Chaptal 347, dans une adaptation de Constance Coline, le 18 mars 1966.
Derrière le bruit oiseux de la conversation familiale, sous les paroles banales et plates de la vie quotidienne qui, par leur répétition, finissent par conditionner le comportement des personnages, chacun dissimule un problème.
Épitaphe est aussi une critique sociale, un portrait atroce du milieu petit-bourgeois anglais, de la démission morale et intellectuelle d'êtres usés par les tracas matériels, les difficultés financières, la vie.
Cette pièce a été créée à Londres au Royal Court Theatre, le 11 février 1958. La version française a été jouée au théâtre Chaptal 347, dans une adaptation de Constance Coline, le 18 mars 1966.

















