Ellynn
Collection Éditions originales
Gallimard
Parution
Aubry quitte Londres et achète une maison isolée sur une des péninsules les plus sauvages d’Irlande, pour revivifier son regard de peintre sans avoir à craindre de nouveaux entraînements du cœur. Mais peut-on vraiment s’affranchir, vivre une solitude absolue? Peut-on ouvrir sa porte aux bêtes perdues sans l’ouvrir à tous ceux qui cherchent un refuge? Quelles frontières assigner à la générosité et comment la concilier avec l’indépendance?
Aubry souffre de voir se dresser l’une contre l’autre sa voisine Martha, «la veuve», et Ellynn la petite fille qu’elle a eue d’une première liaison malheureuse. Un jour, Ellynn s’enfuit et demande à Aubry de la garder chez lui. Il ne peut faire autrement que de la prendre en charge, avec l’accord de la mère, laquelle éprouve pour lui une attirance qu’il veut ignorer. Il découvre, étonné et heureux, le sentiment paternel mêlé, dans la limpidité des rapports quotidiens, à la sensation que la petite fille est devenue pour lui la compagnie la plus douce qui soit, et bientôt une compagne à laquelle il s’attache immodérément. De son côté, Ellynn lui voue une tendresse très ombrageuse.
Le vIllage commence à jaser sur les relations d’Aubry tant avec la fille qu’avec la mère, car Martha, elle aussi, d’une autre manière l’a ému. Et la venue d’Edith, sa discrète amie d’Angleterre, vient tout compliquer. La situation devient intenable, insoluble. Il faudra pourtant trouver une issue. Elle sera pathétique.
Ce roman, écrit dans une langue à la fois rigoureuse et sensible, dont la suggestivité poétique s’impose, est imprégné du paysage irlandais aux beautés envoûtantes. Une figure inoubliable en émerge, celle d’une petite fille passionnée, intransigeante, aux confins de l’enfance et de la féminité : Ellynn.
Aubry souffre de voir se dresser l’une contre l’autre sa voisine Martha, «la veuve», et Ellynn la petite fille qu’elle a eue d’une première liaison malheureuse. Un jour, Ellynn s’enfuit et demande à Aubry de la garder chez lui. Il ne peut faire autrement que de la prendre en charge, avec l’accord de la mère, laquelle éprouve pour lui une attirance qu’il veut ignorer. Il découvre, étonné et heureux, le sentiment paternel mêlé, dans la limpidité des rapports quotidiens, à la sensation que la petite fille est devenue pour lui la compagnie la plus douce qui soit, et bientôt une compagne à laquelle il s’attache immodérément. De son côté, Ellynn lui voue une tendresse très ombrageuse.
Le vIllage commence à jaser sur les relations d’Aubry tant avec la fille qu’avec la mère, car Martha, elle aussi, d’une autre manière l’a ému. Et la venue d’Edith, sa discrète amie d’Angleterre, vient tout compliquer. La situation devient intenable, insoluble. Il faudra pourtant trouver une issue. Elle sera pathétique.
Ce roman, écrit dans une langue à la fois rigoureuse et sensible, dont la suggestivité poétique s’impose, est imprégné du paysage irlandais aux beautés envoûtantes. Une figure inoubliable en émerge, celle d’une petite fille passionnée, intransigeante, aux confins de l’enfance et de la féminité : Ellynn.