Collectif
Dossier Wolfson ou L'affaire du «Schizo et les langues»
Ouvrage collectif de Pierre Alferi, Piera Aulagnier, Paul Auster, François Cusset, Max Dorra, Michel Foucault, J. M. G. Le Clézio et de J.-B. Pontalis
Collection L'arbalète/Gallimard
Gallimard
Parution
Le Schizo et les langues de Louis Wolfson est certainement l'un des livres les plus fascinants des années soixante-dix.
Ces «Mémoires», écrits en français par un jeune schizophrène new-yorkais, auraient pu connaître le destin confidentiel d'un document psychopathologique. Mais c'eût été sans compter sur le récit qu'ils recèlent : Wolfson y raconte comment, pour échapper à sa langue maternelle, il a mis au point un procédé linguistique ultra sophistiqué lui permettant de convertir, le plus vite possible, l'anglais en une autre langue, faite de mots français, allemands, hébreux ou russes, équivalents du point de vue du sens et de la sonorité.
Dès l'arrivée du manuscrit, ce livre, qui sera publié avec une préface de Gilles Deleuze, va provoquer une véritable effervescence intellectuelle et littéraire, dont on peut encore percevoir l'écho aujourd'hui.
Que s'est-il joué là exactement? L'heure était venue de rouvrir le «dossier Wolfson».
Ces «Mémoires», écrits en français par un jeune schizophrène new-yorkais, auraient pu connaître le destin confidentiel d'un document psychopathologique. Mais c'eût été sans compter sur le récit qu'ils recèlent : Wolfson y raconte comment, pour échapper à sa langue maternelle, il a mis au point un procédé linguistique ultra sophistiqué lui permettant de convertir, le plus vite possible, l'anglais en une autre langue, faite de mots français, allemands, hébreux ou russes, équivalents du point de vue du sens et de la sonorité.
Dès l'arrivée du manuscrit, ce livre, qui sera publié avec une préface de Gilles Deleuze, va provoquer une véritable effervescence intellectuelle et littéraire, dont on peut encore percevoir l'écho aujourd'hui.
Que s'est-il joué là exactement? L'heure était venue de rouvrir le «dossier Wolfson».