Doisneau 40/44
Photographies de Robert Doisneau
Nouvelle édition en 2016
Au catalogue de l'éditeur depuis 2020
Parution
Il y a bien des manières de donner à voir «les Années Noires». Celle de Robert Doisneau évite le pathos, parle simplement du grand vide de l’Occupation, de la vie quotidienne : rues sans automobiles, pénuries généralisées, étalages déserts remplis seulement du maître-mot de Vichy : «Factice».
Sensible au cocasse jusque dans les situations les plus pénibles, l’œil de Doisneau repère les astuces et les incongruités du système D : un homme transforme son poêle en clapier, une parisienne fait prendre l'air à sa poule dans un jardin public. S'il décrit l’héroïsme, Doisneau montre des typographes résistants ; l'amie de Vercors, Yvonne Paraf, dite Desvignes, brochant le premier exemplaire du Silence de la mer dans sa cuisine ; les multiples combattants anonymes de la Libération.
Pour la plupart inédites, ces photographies en disent long sur ce moment dramatique de l'histoire.
Sensible au cocasse jusque dans les situations les plus pénibles, l’œil de Doisneau repère les astuces et les incongruités du système D : un homme transforme son poêle en clapier, une parisienne fait prendre l'air à sa poule dans un jardin public. S'il décrit l’héroïsme, Doisneau montre des typographes résistants ; l'amie de Vercors, Yvonne Paraf, dite Desvignes, brochant le premier exemplaire du Silence de la mer dans sa cuisine ; les multiples combattants anonymes de la Libération.
Pour la plupart inédites, ces photographies en disent long sur ce moment dramatique de l'histoire.