Derain
. Un fauve pas ordinaire
Première parution en 1994
Nouvelle édition en 2017
Parution
Derain commence à peindre à Chatou en 1895. Il «peint chaud». Tellement chaud qu’à sa peinture et à celle de quelques autres, on donne le nom de «fauvisme» : les couleurs éclatent comme des bâtons de dynamite. Dans ce Paris d’avant guerre où les peintres se nomment Vlaminck - l’ami -, Matisse, Picasso, Braque, Derain s’est fait un nom. Il suivra, jusqu’à sa mort en 1954 à Chambourcy, un parcours très personnel. Ses natures mortes, ses portraits, ses nus tournent résolument le dos à toutes les avant-gardes. Sa curiosité l’entraîne ailleurs : livres illustrés, sculptures, décors et costumes pour la scène.
Patrice Bachelard révèle Derain, celui qui disait : «D’ailleurs un art ne pourrait pas être moderne puisqu’il mourrait en naissant. L’art c’est encore et toujours la mémoire des générations.»
Patrice Bachelard révèle Derain, celui qui disait : «D’ailleurs un art ne pourrait pas être moderne puisqu’il mourrait en naissant. L’art c’est encore et toujours la mémoire des générations.»