De Saint-Pétersbourg à Saint-Germain-des-Prés
Collection Blanche
Gallimard
Parution
Doué d’un œil aigu, l’auteur – né à la fin du XIXᵉ siècle et dont l’enfance s’est déroulée en Russie – a su capter et retenir sous le signe de la plus chaleureuse fidélité les figures parisiennes que sa profession de journaliste et de romancier mettait tout naturellement sur sa route.
De nombreuses rencontres, animées par un percutant humour, l’intelligence et la familiarité, sont rassemblées et relatées dans ce livre. Elles retracent et reconstruisent l’entre-deux-guerres et son atmosphère étrange, comme suspendue dans l’intervalle de deux catastrophes. Valery Larbaud et Léon-Paul Fargue, Saint-John Perse et Paul Morand, Gaston Gallimard dès le début de sa Maison située alors rue de Grenelle, Robert Desnos et Max Jacob, Louis Jouvet et Jean Giraudoux, Drieu la Rochelle et Roger Martin du Gard, ainsi que Picasso et Jean Cocteau surgissent au restaurant, au bureau, chez l’un ou chez l’autre, se parlent, mangent, s’amusent ou se concentrent sur leur travail avec le naturel de la vie quotidienne. On croirait voir se dérouler un film relatant une époque riche en esprit et marquante en œuvres. Il sera difficile désormais de comprendre cette époque sans se référer à ce témoignage d’André Beucler. Sa grâce légère, son caractère d’intimité charmante en disent plus que bien des thèses.
De nombreuses rencontres, animées par un percutant humour, l’intelligence et la familiarité, sont rassemblées et relatées dans ce livre. Elles retracent et reconstruisent l’entre-deux-guerres et son atmosphère étrange, comme suspendue dans l’intervalle de deux catastrophes. Valery Larbaud et Léon-Paul Fargue, Saint-John Perse et Paul Morand, Gaston Gallimard dès le début de sa Maison située alors rue de Grenelle, Robert Desnos et Max Jacob, Louis Jouvet et Jean Giraudoux, Drieu la Rochelle et Roger Martin du Gard, ainsi que Picasso et Jean Cocteau surgissent au restaurant, au bureau, chez l’un ou chez l’autre, se parlent, mangent, s’amusent ou se concentrent sur leur travail avec le naturel de la vie quotidienne. On croirait voir se dérouler un film relatant une époque riche en esprit et marquante en œuvres. Il sera difficile désormais de comprendre cette époque sans se référer à ce témoignage d’André Beucler. Sa grâce légère, son caractère d’intimité charmante en disent plus que bien des thèses.