Correspondance

(1905-1938)
Édition et introduction de Françoise Lioure
Collection Cahiers André Gide (no14)
Gallimard
Parution
À vingt-quatre ans, Valery Larbaud envoie à son aîné un poème. Bientôt, ils vont se rencontrer. Gide sera le premier, avec Claudel, à reconnaître l'importance de Larbaud. Ils vont voyager ensemble en Angleterre pour voir Joseph Conrad. Ils vont aussi à Florence. Gide rêve de s'installer à Rome avec son ami : «Le voisinage (oui, je dis voisinage plutôt que compagnie) d'un travailleur peut m'exalter autant que celle d'un flemmard peut me distraire.»
L'amitié et la confiance deviennent telles que Larbaud confie un secret à Gide : protestant, il s'est converti au catholicisme. Gide s'empresse de répéter ce secret à Claudel.
Dès la naissance de la N.R.F., Gide fait tout pour attacher Larbaud à la revue, et le détourner de La Phalange. Larbaud, toujours un peu sauvage, ne fera jamais partie du groupe directeur de la N.R.F., mais il sera souvent consulté et appartiendra à cette nébuleuse d'écrivains qui se retrouvent et s'expriment dans la revue. Larbaud contribue en particulier à la découverte de Saint-John Perse et apporte ses connaissances en littérature étrangère. Gide finira par lui déclarer : «Vous êtes désormais un de ceux pour qui j'écris ; un des très rares.»
Larbaud reste discret sur sa vie sentimentale et Gide tout à fait muet. Leur correspondance est essentiellement celle de deux écrivains pour qui la littérature est la première préoccupation.
Lire un extrait
À découvrir également
Tome 2 : Mars 1913 - Octobre 1949
Tome 1 : Décembre 1902 - Mars 1913
Tome 3 : Janvier 1937 - Janvier 1951
Tome 2 : Janvier 1925 - Novembre 1936
Tome 1 : Juin 1918 - Décembre 1924