Comme si c'était fini

Collection Blanche
Gallimard
Parution
Né en Pologne russe en 1908, ayant fait ses études en Belgique puis à Paris, l'auteur s'est engagé au début de la guerre de 1939 et a été fait prisonnier le 6 juin 1940. C'est son journal qu'il publie, depuis les premières formalités de son engagement jusqu'à son évasion, en octobre 1941. Le problème juif y est souvent envisagé, non point par des théories ni des revendications, mais par le simple récit de faits, et il en est d'autant plus émouvant. De ce copieux journal de captivité, qui abonde en pittoresque et surabonde de vie dramatique, se dégagent bien des leçons ; la principale en est que la captivité s'est présentée, pour ceux qui l'ont subie, comme l'une des plus pures possibilités de choix qui pût s'offrir à l'homme. Et les uns ont choisi le clan de ceux qui acceptent de vivre selon les désirs des autres, les autres le clan de ceux qui refusent de vivre autrement que pour leur propre compte.
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