Claireveillée de printemps
Claravigilia primaveral
Trad. de l'espagnol (Guatemala) par René L.-F. Durand
Édition bilingue
Collection Poésie du monde entier
Gallimard
Parution
Claireveillée de printemps est une histoire-songe-poème parfaitement originale, dans laquelle on retrouve des jeux de mots, des onomatopées et des mythes transposés sur un plan épique dans une conception américaine de plus en plus personnelle et authentique, sans rapport avec les littératures européennes.
Le grand écrivain guatémaltèque Miguel Angel Asturias y évoque la création des artistes par les dieux mayas. Ces artistes primitifs sont détruits ainsi que leurs œuvres, selon ce poème, par des forces d'origine terrestre, ennemies de l'art et des magies. La terre est soumise au châtiment du feu et de l'eau et lorsque, des siècles plus tard, elle renaît, l'expression de la beauté artistique est confiée aux oiseaux pour la peinture, la musique et le chant, à des rochers et des pierres à forme d'animaux pour la sculpture.
Les dieux mayas créent de nouveaux artistes qu'ils placent aux quatre extrémités du ciel, mais ceux-ci, oublieux de l'homme et soucieux uniquement de flatter les divinités, sont sur le point d'être détruits à leur tour par des forces célestes qui les frappent et les poursuivent. C'est alors que des arts meurtris surgit l'art humanisé, l'art de tous pour tous.
Le grand écrivain guatémaltèque Miguel Angel Asturias y évoque la création des artistes par les dieux mayas. Ces artistes primitifs sont détruits ainsi que leurs œuvres, selon ce poème, par des forces d'origine terrestre, ennemies de l'art et des magies. La terre est soumise au châtiment du feu et de l'eau et lorsque, des siècles plus tard, elle renaît, l'expression de la beauté artistique est confiée aux oiseaux pour la peinture, la musique et le chant, à des rochers et des pierres à forme d'animaux pour la sculpture.
Les dieux mayas créent de nouveaux artistes qu'ils placent aux quatre extrémités du ciel, mais ceux-ci, oublieux de l'homme et soucieux uniquement de flatter les divinités, sont sur le point d'être détruits à leur tour par des forces célestes qui les frappent et les poursuivent. C'est alors que des arts meurtris surgit l'art humanisé, l'art de tous pour tous.