Ciel vert, ciel d'eau
Trad. de l'anglais (Canada) par Éric Diacon
Parution
N'appartient plus au catalogue de l'éditeur depuis
2021
Flor, fille d'une Américaine divorcée, à la fois mondaine et stupide, qui parcourt les villes d'eau et de villégiature d'Europe, n'a, dans son enfance, connu que la vie d'hôtel. Bien sûr, les hôtels ne sont pas sordides, et les amis, ou les connaissances, de Bonnie, sa mère, appartiennent à la meilleure (ou presque) société. Mais, à Venise déjà, à Cannes, puis à Paris, un nuage d'excentricité semble parfois envelopper la petite fille, l'adolescente, puis la jeune femme.
Écrire sur la folie avec un mélange de sympathie et d'esprit, révéler les facultés de perception accrues des schizophrènes et leur inexorable logique de telle façon que le lecteur pénètre dans leur monde sans s'y noyer, voilà qui exige le goût et la technique d'un virtuose. Mavis Gallant, qui a écrit ce roman dans les années cinquante, a l'un et l'autre.
Écrire sur la folie avec un mélange de sympathie et d'esprit, révéler les facultés de perception accrues des schizophrènes et leur inexorable logique de telle façon que le lecteur pénètre dans leur monde sans s'y noyer, voilà qui exige le goût et la technique d'un virtuose. Mavis Gallant, qui a écrit ce roman dans les années cinquante, a l'un et l'autre.