Chroniques maritales
précédé d'Élise
Gallimard
Parution
C'est en 1938 que Marcel Jouhandeau, laissant la peinture de Chaminadour, ou les états d'âmes de Monsieur Godeau, se fait chroniqueur de sa vie avec sa femme Élise.
Dans cet ouvrage, un de ses plus célèbres, l'auteur montre comment, depuis son mariage, il est privé de la solitude qu'il chérit. Mais, en même temps, il est plus seul que jamais. Il est nuit et jour en compagnie d'Élise et celle-ci le tient pour néant. Elle est toute à sa maison, à la comédie qu'elle se joue, à ses prêtres, à elle-même.
On découvre, lâchée en liberté, une femme qui ne pactise avec rien, ne se laisse arrêter par rien , et ne fait que ce qui lui plaît, sans souci des convenances, des habitudes, des sentiments d'autrui, son mari tout le premier. Sincérité si absolue qu'elle arrive à se présenter sous deux aspects en même temps. Il y a un comique et un tragique d'Élise.
Dans cet ouvrage, un de ses plus célèbres, l'auteur montre comment, depuis son mariage, il est privé de la solitude qu'il chérit. Mais, en même temps, il est plus seul que jamais. Il est nuit et jour en compagnie d'Élise et celle-ci le tient pour néant. Elle est toute à sa maison, à la comédie qu'elle se joue, à ses prêtres, à elle-même.
On découvre, lâchée en liberté, une femme qui ne pactise avec rien, ne se laisse arrêter par rien , et ne fait que ce qui lui plaît, sans souci des convenances, des habitudes, des sentiments d'autrui, son mari tout le premier. Sincérité si absolue qu'elle arrive à se présenter sous deux aspects en même temps. Il y a un comique et un tragique d'Élise.