Chevreuse - Patrick Modiano
Patrick Modiano
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Chevreuse

Collection Blanche
Gallimard
Parution
« Pour la première fois depuis quinze ans, le nom de cette femme lui occupait l'esprit, et ce nom entraînerait à sa suite, certainement, le souvenir d'autres personnes qu'il avait vues autour d'elle, dans la maison de la rue du Docteur-Kurzenne. Jusque-là, sa mémoire concernant ces personnes avait traversé une longue période d'hibernation, mais voilà, c'était fini, les fantômes ne craignaient pas de réapparaître au grand jour. Qui sait ? Dans les années suivantes, ils se rappelleraient encore à son bon souvenir, à la manière des maîtres chanteurs. Et, ne pouvant revivre le passé pour le corriger, le meilleur moyen de les rendre définitivement inoffensifs et de les tenir à distance, ce serait de les métamorphoser en personnages de roman. »

« Un chef-d’œuvre ! »
François Busnel, La Grande Librairie

« Des lieux, des noms, des époques… La mémoire et le songe imprègnent ce récit, où naît la vocation d’écrivain du désormais familier Jean Bosmans. […] Conte climatique, récit d’apprentissage, Chevreuse est aussi l’histoire d’une vocation d’écrivain. […] Un roman inquiet au cœur duquel vibre une peur d’enfant. »
Nathalie Crom, Télérama

« Peut-être Modiano n’a-t-il jamais été aussi proche de Proust : non pour le phrasé, mais dans cette façon si particulière de raconter – de retrouver – son temps perdu. […] Chevreuse est un livre de retrouvailles : celles que l’on vit presque toujours en lisant Modiano, qui dissémine incessamment les signes de son œuvre passée et nous donne ce sentiment étrange, en définitive, de renouer avec un monde dont on ne sait plus si on l’a vécu ou si on l’a rêvé. »
Fabrice Gabriel, Le Monde des Livres

« Dans son nouveau roman, le Prix Nobel arpente une fois de plus le chemin de la mémoire. Magistral. »
Samuel Dufay, L’Express

« Son style est comme un filet de voix pour évoquer la mémoire d’un enfant perdu ; des mots qui sont ceux de l’incertitude, Modiano n’a pas son pareil pour déposer un voile sur les histoires qu’il raconte. […] Toute l’entreprise romanesque de l’auteur est une machine à remonter le temps. »
Étienne de Montety, Le Figaro Littéraire

« Chevreuse parle de la vie qui coule, de la mémoire et de l’oubli. […] II y a toujours chez Modiano le titillement des fantômes et des énigmes d’autrefois pour mieux les mettre en boîte, les coucher sur le papier, en désordre de préférence. […] D’abord jouet de la situation et des protagonistes, le narrateur tente de reprendre le dessus et de repousser les ombres menaçantes surgies du passé. On est pris dans cette délicieuse spirale, qui joue sur plusieurs dimensions. »
Frédérique Roussel, Libération

« Avec Chevreuse, Patrick Modiano a peut-être dévoilé le plus directement au cœur d’un roman les secrets qui l’ont poussé à écrire à 25 ans, la matrice de son écriture, ouvrant la porte à la naissance de l’œuvre à venir. »
Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles

« Auréolé d’un prix Nobel de littérature, l’écrivain donne à sa petite musique des accents de thriller mental dans un nouveau roman labyrinthique où les personnages féminins mènent la danse. »
Gilles Chenaille, Marie Claire

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