Gallimard
Parution
Toute la vie d’Alejo Carpentier (1904-1980) fut marquée, d’un côté, par les dictatures ou les régimes autoritaires, de l’autre, par des vagues de troubles sanglants et d’anarchie. Dans la courte préface à l’édition française de Chasse à l’homme, l’auteur rappelle le cadre précis de l’histoire cubaine où se situe l’action : la «longue période de désordres» qui suivit la tyrannie du président Machado (1925-1933).
Chasse à l’homme est une histoire de factions déchirées, quand l’idéal cède la place à la lutte pour le pouvoir à tout prix, et que les membres de l’ancien clan ne savent plus très bien qui est qui, ni pour qui ni pour quoi. Quand, écrivait Fuentes, la guerre ne se fait plus «sur les champs de bataille de l’honneur militaire, mais dans les arrière-boutiques de la terreur politique».
Chasse à l’homme est une histoire de factions déchirées, quand l’idéal cède la place à la lutte pour le pouvoir à tout prix, et que les membres de l’ancien clan ne savent plus très bien qui est qui, ni pour qui ni pour quoi. Quand, écrivait Fuentes, la guerre ne se fait plus «sur les champs de bataille de l’honneur militaire, mais dans les arrière-boutiques de la terreur politique».