Chants de la nuit extrême
Présentation et calligraphie du traducteur
Au catalogue de l'éditeur depuis 2005
Trad. de l'arabe (Syrie) par Sami-Ali
Parution
Il est difficile d'imaginer univers plus sombre que celui d'Al Maari, immense figure des lettres arabes. Perdant la vue dès l'âge de cinq ans et le sens religieux de l'optimisme au moment de l'adolescence, il coupe court à sa légende de génie aveugle en se cloîtrant jusqu'à sa mort dans sa ville natale. Il y sera désormais, selon son expression, captif des deux maisons : la cécité et sa chambre noire d'écriture.
La nuit extrême dont parle ce nouvel Œdipe d'Orient inclut les faux-semblants de la réalité, mais aussi la possibilité même de s'orienter spirituellement.
En regard de chacun de ces brefs poèmes – à mi-chemin de l'aphorisme et du aïku – on trouvera une calligraphie correspondante : quintessence expressive de l'au-delà du verbe, entre noir et blanc.
La nuit extrême dont parle ce nouvel Œdipe d'Orient inclut les faux-semblants de la réalité, mais aussi la possibilité même de s'orienter spirituellement.
En regard de chacun de ces brefs poèmes – à mi-chemin de l'aphorisme et du aïku – on trouvera une calligraphie correspondante : quintessence expressive de l'au-delà du verbe, entre noir et blanc.