Celle qui vint d'ailleurs
Collection Blanche
Gallimard
Parution
À la poursuite d’une ombre, celle de la petite Madame Ovize morte depuis quarante ans, et rencontrée, vivante, dans un train méridional, un soir de septembre, la narratrice de Celle qui vint d’ailleurs entreprend une étrange quête.
Peu à peu, par des confidences de vieilles amies survivantes, des pbotos conservées par des mains pieuses, et même par ses propres souvenirs d’adolescente, elle reconstitue l’existence romanesque de la disparue durant ce qu’il faut bien qu’elle appelle : son premier passage sur la terre.
Mais l’autre? la voyageuse rencontrée, quelle est-elle? Y a-t-il vraiment identité entre Madame Ovize morte et la vivante : cette Madame Marévitch, exilée de l’Europe Centrale, que le marquis de Lairac a employée à traduire des textes concernant l’élevage des oiseaux? Et que conclure des étonnants discours rapportés par Lairac?
Lorsque la narratrice rejoint le village où se cachent Madame Marévitch et son mari, ils l’ont déjà déserté. La retrouvera-t-elle, tandis que, près d’elle, la jeune chanteuse Francine court elle aussi après une ombre : celle du bonheur. Car elle s’est éprise de Lairac, déjà mûr et lié tendrement à sa femme.
Francine arrivera-t-elle à trouver cet amant tout à elle qu’exige la cruelle avidité de sa jeunesse?
Et y aura-t-il un jour – une heure, ne fùt-ce qu’une heure! – où la narratrice de cette aventure pourra interroger Madame Ovize morte depuis quarante ans? Qu’obtiendra-t-elle de cette étrange ressuscitée qui a repris l’âge et l’aspect qu’elle avait au moment de sa disparition? Déjà les confidences de Ruth Simmons ont bouleversé l’Amérique. Une révélation, plus irréfutable, confirmera-t-elle ce que croient deux fois plus de fidèles que n’en compte la catholicité? La mort perdrait-elle son redoutable mystère?
Peu à peu, par des confidences de vieilles amies survivantes, des pbotos conservées par des mains pieuses, et même par ses propres souvenirs d’adolescente, elle reconstitue l’existence romanesque de la disparue durant ce qu’il faut bien qu’elle appelle : son premier passage sur la terre.
Mais l’autre? la voyageuse rencontrée, quelle est-elle? Y a-t-il vraiment identité entre Madame Ovize morte et la vivante : cette Madame Marévitch, exilée de l’Europe Centrale, que le marquis de Lairac a employée à traduire des textes concernant l’élevage des oiseaux? Et que conclure des étonnants discours rapportés par Lairac?
Lorsque la narratrice rejoint le village où se cachent Madame Marévitch et son mari, ils l’ont déjà déserté. La retrouvera-t-elle, tandis que, près d’elle, la jeune chanteuse Francine court elle aussi après une ombre : celle du bonheur. Car elle s’est éprise de Lairac, déjà mûr et lié tendrement à sa femme.
Francine arrivera-t-elle à trouver cet amant tout à elle qu’exige la cruelle avidité de sa jeunesse?
Et y aura-t-il un jour – une heure, ne fùt-ce qu’une heure! – où la narratrice de cette aventure pourra interroger Madame Ovize morte depuis quarante ans? Qu’obtiendra-t-elle de cette étrange ressuscitée qui a repris l’âge et l’aspect qu’elle avait au moment de sa disparition? Déjà les confidences de Ruth Simmons ont bouleversé l’Amérique. Une révélation, plus irréfutable, confirmera-t-elle ce que croient deux fois plus de fidèles que n’en compte la catholicité? La mort perdrait-elle son redoutable mystère?